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Comment investir sans se casser la tête

Comment investir sans se casser la tête

Alors que ces derniers jours, le marché boursier est victime de rebondissements, un de nos invités de notre balado Gentologie Radio, Nicolas Bérubé, vous dirait de ne pas toucher à vos actions chers gentlemen. Pour sa part, Ryan Serhant, l’un des agents immobiliers les plus en vue sur la planète, disait récemment que c’était une vente d’été pour ceux qui veulent investir. Essayons donc de démêler tout ça, et comment débuter (c’est une excellente période en passant) avec Joey Kindarji, conseiller et gestionnaire de portefeuille associé chez Wealthsimple, une compagnie canadienne de gestion de placement (et plus) 100 % numérique.


Prendre ses finances personnelles en main

Joey Kindarji, conseiller et gestionnaire de portefeuille associé chez Wealthsimple

Joey Kindarji, conseiller et gestionnaire de portefeuille associé chez Wealthsimple

Alors que vous êtes peut-être un débutant ou un investisseur aguerri, vous vous demandez peut-être quel est l’avantage d’aller vers Wealthsimple, c’est exactement ce que j’ai demandé à mon invité. Il me dit que bien souvent les gens débutent avec leur banque, mais avec la récession et les prix payés, les gens sont plus conscients de ce qu’ils payent une peu partout, incluant les frais bancaires (frais de gestions, services reçus, etc.).  « Il y a deux aspects importants quand les gens pensent finances personnelles, premièrement ce sont les économies à court terme qui priment, bien avant de penser à leurs placements (ex. fonds d’urgence, vacances, imprévus, etc.). Deuxièmement, c’est le long terme, et là, les gens sont prêts à prendre un peu plus de risques. Dans ce type d’investissement, il y a deux aspects auxquels les gens doivent penser, le pourquoi de l’investissement (achat d’une maison, voiture, etc.) qui va aider à déterminer le type de compte à se procurer et les frais de gestion, ce qui peut jouer sur votre rendement » ajoute M. Kindarji. Notre invité nous dit que le Canada est un des pays avec le plus haut taux de frais de gestion, soit de 1 à 2 % par année. Sur chaque 10 000 $, c’est quand même 200 $. Sur un portfolio qui rapport entre 5 et 7 % par année, c’est du tiers à la moitié de vos investissements qui vont en frais de gestion. « Pour pallier à ces frais, chez Wealthsimple, vous avez le choix entre investir vous-même dans un compte de courtage où sont offerts des Fonds négociés en bourse (FNB) et les comptes gérés où l’équipe prend soin de la gestion du compte, un peu comme dans une institution financière traditionnelle, mais avec 0,4 à 0,5 % de frais de gestion annuels » complète le conseiller.

Le fonds d’urgence : Une nécessité

 

« Pour revenir au fonds d’urgence, il est important de se garder 3 à 6 mois de dépenses mensuelles dans un compte courant et de ne pas prendre de risques avec ces fonds, puisque les comptes d’épargne des grandes institutions offrent uniquement de 1 à 2 % par année d’intérêt, soit moins que l’inflation. Par exemple, chez Wealthsimple, nous avons lancé notre compte “Cash”, un hybride entre un compte épargne et un compte chèque (transferts Interac, dépôt direct, carte physique, etc.) qui rapporte entre 4 et 5 % d’intérêt. Si vous avez des obligations financières importantes comme des hypothèques par exemple, je vous suggère d’avoir plus 6 mois que 3 mois en fond d’urgence », précise M. Kindarji.       

Envie de vous inscrire à Wealthsimple ? Voici la marche à suivre.

L'interface pour ordinateur de bureau de Wealthsimple - Comment investir sans se casser la tête

L’interface pour ordinateur de bureau de Wealthsimple

Vous pouvez soit aller sur le site web ou par l’application mobile. Vous choisissez le type de compte, il n’y a pas de papier, tout est numérique. Vous pouvez également transférer votre compte vers la plateforme à partir de votre ancienne institution. « Une fois que le transfert est fait, nous allons envoyer la demande, ce qui peut prendre quelques jours et nous remboursons les frais de transferts aux gens qui transfèrent des comptes de plus de 15 000 $ », ajoute l’expert en finances.    

Investir soi-même ou se faire conseiller ?

Les deux approches sont bonnes nous dit M. Kindarji, « il y a des clients qui vont investir de la même façon que si c’était nous qui gérions leur portefeuille, c’est à dire, réduire les frais, rééquilibrer et bien diversifier le portefeuille, réinvestir les dividendes pour avoir des intérêts composés et commencer le plus jeune possible afin que les intérêts augmentent avec le temps. Parlant de temps, il faut en avoir pour gérer tous nos avoirs. Et la troisième chose la plus difficile à quantifier est la discipline psychologique, c’est-à-dire : allez-vous investir dans ce qui est très risqué comme les GameStop ou cryptomonnaies, par exemple ? C’est correct d’investir de 5 à 10 % de son argent dans le haut risque, mais au-delà de ça, une erreur non recouvrable pourrait être fatale pour vos investissements à long terme» clarifie le vétéran de Wealthsimple. Dans ces cas-là, il faut mieux céder les rênes de ses finances personnelles à un professionnel. 

La carte de crédit Mastercard de Wealthsimple

La carte de crédit Mastercard de Wealthsimple

« Ce que l’on voit, ce que même si les gens n’ont pas les connaissances, ils veulent apprendre. Ça peut être plaisant de jouer, mais il est important de le faire de façon responsable. Beaucoup de nos clients utilisent les deux, la plateforme autogérée pour avoir une tranquillité d’esprit et l’investissement par soi-même pour essayer. De plus, chez Wealthsimple, il n’y a aucun montant minimal pour investir, et les frais de gestion débutent à 0,5 % par année et peuvent baisser en fonction du montant que vous investissez à travers vos différents comptes » indique le gestionnaire.   

Bien qu’ils n’aient pas de « conseils « sur leur plateforme proprement dite, les conseillers sont là pour vous, si vous avez un compte autogéré, et pour vous donner des conseils sur vos investissements et selon votre portefeuille afin de maximiser vos rendements. 

Comment bien investir ?

L'application mobile de Wealthsimple

L’application mobile de Wealthsimple

M. Kindarji nous mentionne que la meilleure façon est de ne pas mettre tous nos oeufs dans le même panier, c’est-à-dire d’investir dans plusieurs compagnies afin de minimiser le risque, et c’est de cette idée que viennent les indices comme le S&P 500 (Standard & Poor’s), qui comprend les 500 plus grosses compagnies aux États-Unis, mais il y a également le Dow Jones, le NYSE (New York Stock Exchange), TSX (Toronto Stock Exchange), et plusieurs autres. M. Bérubé nous disait quant à lui, dans notre balado, d’investir dans le marché.  

L’expert de Wealthsimple ajoute que l’idéal pour ne pas se priver pour la retraite est de se créer un budget afin d’optimiser ses dépenses et de mieux prévoir sans trop se priver. C’est certain qu’il est plus difficile d’économiser si l’on dépense tout, dit-il, mais il ajoute que l’important c’est de trouver un bon équilibre entre dépenses et économies. Si vous ne voulez pas faire de budget, l’expert nous conseille tout de même d’économiser environ 20 % de notre salaire, et cette action d’économiser aide les gens à avoir plus de discipline pour plus tard, d’ailleurs parlant de discipline, comme plusieurs autres institutions financières, Wealthsimple propose des dépôts automatiques, il conseille évidemment de les verser le jour après avoir eu votre paye. Vous pouvez même automatiser vos achats de FNB ou d’actions.     

Une banque numérique vous fait peur, apprenez-en un peu plus sur Wealthsimple.

L’idée de Wealthsimple vient de l’actuel chef de la direction et co-fondateur, Michael Katchen. Après avoir travaillé pendant quelques années pour 1000Memories, une jeune pousse basée dans la Silicon Valley et rachetée par Ancestry.com en 2012, ce dernier développa un document Excel contenant des conseils pour aider ses amis à constituer des portefeuilles d’investissement (FNB, Actions, etc.). L’intérêt pour ce document est ce qui a inspiré l’idée de Wealthsimple puisque ces amis voulaient investir, mais ne désiraient pas placer leur argent par eux-mêmes, ils voulaient que ce soit autogéré. En 2014, il retourne à Toronto pour lancer l’entreprise. En décembre 2015, Wealthsimple a fusionné avec Canadian ShareOwner Investments Inc, un courtier canadien spécialisé uniquement dans l’exécution d’ordres. Grâce à cette acquisition, Wealthsimple est devenu propriétaire de l’une des 14 sociétés de courtage à escompte du Canada, aux côtés d’autres propriétaires de sociétés de courtage à escompte, notamment la Banque de Montréal et la Banque Royale du Canada. L’acquisition de Canadian ShareOwner Investment Inc. s’est traduite par des actifs sous gestion s’élevant à 400 000 000 $ CA répartis sur 10 000 comptes clients. Également, des investisseurs comme Drake et Power Corporation ont bien sûr aidé les gens à avoir confiance en la plateforme. Aujourd’hui, c’est plus de 40 milliards d’actifs et 3 millions de clients au Canada que gère Wealthsimple. Le marché anglophone est bien sûr dominant dans la clientèle de la compagnie, mais le Québec, avec son appétit pour le numérique, embarque aussi dans l’aventure Wealthsimple. 

Pour M. Kindarji qui définit la plateforme selon 3 valeurs, la simplicité (l’utilisation de la plateforme est facile), des frais de gestion bas (le tout débute à 0,5 %) et l’accessibilité (il n’y a aucune somme minimum pour commencer à investir). 

Envie d’approfondir vos connaissances, M. Kindarji conseille 3 livres soit A Random Walk Down Wall Street: The Best Investment Guide That Money Can Buy de Burton G. Malkiel, The Wealthy Barber: The Common Sense Guide to Successful Financial Planning de David Chilton et, pour terminer, Millionaire Teacher: The Nine Rules of Wealth You Should Have Learned in School de Andrew Hallam. 

Visitez le site de Wealthsimple en cliquant sur ce lien


Président, Éditeur et Rédacteur en chef de Gentologie.

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