Le prochain last call, c’est pour quand?
C’est en lisant cet article sur le site de mes amis de Caribou, que j’ai eu l’envie d’écrire un petit mot à ceux qui nous font passer un bon moment. Mais pour le moment on se dit À quand le prochain last call? Car pour plusieurs de ces derniers même s’ils ont accès à l’aide d’urgence, ça ne sera pas assez… Surtout pour ceux qui ont moins d’un an, et ce n’est pas seulement au Québec mais au Canada…
Dans ma vie, je ne suis pas le plus grand sorteux, du moins pas personnellement, je sors souvent par affaire. Sauf dans les bars, ces derniers que j’ai découvert sur le tard. Je vous raconte ma petite histoire d’amour avec les bars.
Je me rappelle de mon séjour à l’UQAM où c’était le Bistro Sanguinet qui me faisait découvrir mes premiers contacts avec le monde des bars (j’avais eu des expériences lors de ma vie de jeune adulte à Québec, mais ce n’était pas concluant), vient ensuite le classique Saint-Sulpice et ses terrasses et ses trop nombreuses Sangrias, cette époque où j’ai rencontré mon ami Mani, maintenant chez LCC, sans oublier Charles, de chez Pernod-Ricard, oui, ça fait plus de 15 ans de cela, mais ce sont des contacts qui sont restés. Devenu célibataire à la fin de moitié de mon séjour uqamien, il est difficile d’oublier cette époque où le Diable Vert était hot, où les filles étaient belles, où la chaleur nous faisait oublier le froid d’hiver.
Alors que les années 2000 nous ont amenés sont lot de cocktails sucrés dans les clubs, oui, on se souvient tous de l’époque où Crescent et Saint-Laurent étaient LES places pour sortir, où l’on allait cruiser. Car les bars, c’est souvent ça, un endroit où vont les célibataires pour se rencontrer. C’était Tinder avant l’arrivée des téléphones intelligent. Je m’ennuis des bars pour voir des gens qui se mettent beaux, qui tentent de se séduire, pour ses terrasses. Je m’ennuis de ces beaux moments, de ces gens, toujours beaux.
Par la suite, ce fut mon séjour à l’Université de Montréal qui changea un peu la donne où j’ai commencé à fréquenter le monde de la pub, et qui dit pub, dit tous les excès qui viennent avec. Dont les multiples sorties. C’est d’ailleurs à cette époque, lors d’une soirée chez Sid Lee, que j’ai été initié au Flair bartending, par Sam Dalcourt, que je n’ai replacé que quelques années plus tard. Ma compréhension de ce qui était un bon cocktail commençait à changer. C’était aussi le début du Lab, sur le Plateau, que j’ai fréquenté à quelques reprises et où je trouvais les cocktails cher et que je ne comprenais pas pourquoi. Ah la jeunesse. Merci à Fabien et Gabrielle pour ces beaux moments du Lab qui se sont déplacés maintenant, ironiquement, près de l’UQAM où mon parcours des bars a réellement commencé, avec les Battit, Florian, et les autres.
Je m’ennuis des gin tonic de l’assommoir avec Vincent, où Victor m’accueillait toujours si bien. Mais je m’ennuis encore plus de cette nouvelle époque des bars, époque où j’ai appris à connaître des gens à force de parler des différents concours, de parler des nouvelles ouvertures. Le début a réellement été avec Invasion Cocktail, la première édition au Plateau lounge du W où j’ai des souvenirs flous de Maryline et PO qui m’ont si gentiment accueilli et depuis, c’est une collaboration constante. C’est là vraiment que mon intérêt a commencer à grandir. Avec les différents bars du W Montréal sous la gérance de Peter, Dwayne et Chris qui ont révolutionnés l’art du bar d’hôtel à Montréal. C’est aussi à cette époque que j’ai rencontré Jean-Max du 132, je ne me rappelle plus trop les circonstances, mais son bar était pas trop loin d’où j’habitais à l’époque, c’était parfait.
Mais comme je vous le disais, c’est vraiment les premiers concours qui m’ont fait connaître des gens comme Maximiliano, Maximilien (maintenant au Flamant) et Manu (qui m’a fait connaître Lotfi dont le cocktail est sur la couverture de cet article), sans oublier les doyens Max Boivin et Manny Vides. Je me souviens de ces belles expériences organisées par mon amie Marie pour la SAQ où j’ai rencontré d’autre mixologue, dont un petit groupe qui se préparait à ouvrir le 4e mur (Jérémy maintenant au Fugazzi, Max, Eddy, Romaric, Tony, etc), c’était en 2015. Le monde de la mixologie a pris Montréal d’assault à partir de cet été là je crois. Les gens commençaient aussi à découvrir les alcool locaux, la folie des gins débuta avec le lancement du romeo’s gin de Nicolas, encore une fois au W, c’était Lawrence derrière le bar, tout le monde connaît Lawrence, beau bonhomme, très cool, qui fait des bons cocktails. Le Coldroom a également ouvert cet été là avec Kevin, Dan et plusieurs autres. Je m’y souviens d’y être allé avec mon ami Charlie, maintenant actionnaire du JJacques avec Vincent à Québec, nous étions sans doute un peu saoul après une soirée bien arrosée à chercher la porte. Il faut dire que le El Pequeño n’était pas encore ouvert et Bastien ne pouvait donc pas encore nous accueillir pour nous guider. Je m’en voudrais d’oublier JP et François, qui ont aussi ouvert la porte à cette industrie avec plusieurs bars maintenant à succès, le Barraca, le Huit Clos pour ne nommer que ces derniers.
Et ça s’est poursuivi, j’ai fait une entrevue avec Sam, pour parler du rhum Bacardi, et ça m’a amené à vouloir en savoir plus. Le Fairmont a renouvelé son offre le même été avec le Nacarat, et j’y ai rencontré Nader, et toute l’équipe, Dimitri, Nabil, Émilie, Val, Arnaud, et Kevin, que j’avais connu au Lab et Isaac qui s’est joint à l’aventure, sans oublier Mathis et Fred. C’est lors d’un concours Hennessy que j’ai rencontré Nicolae, qui a remporté la 1ere place. Ces gens que l’on rencontre que l’on croise nous amènent à découvrir des endroits, comme cette fois où je suis sorti du Musée des beaux Arts après un événement arrosé pour me rendre au Cloakroom pour faire la connaissance de Andrew le timide. C’est à cette même époque que Les Marchands (les maîtres de la glace) ont débuté également. Sans oublier ces soirées de début d’été ou d’halloween de Veuve Clicquot bien arrosées,
Je ne pourrais sans doute pas oublier l’été dernier. L’été où j’ai découvert un concept unique, pas très loin de chez moi, grâce à mon ami Tommy, le Ratafia de Sandra et Jared, un magnifique bar à dessert et à vin, qui n’a pas encore fêté son premier anniversaire. Sans oublier le Stillife qui a vu le jour en décembre, toujours par Andrew le timide. Sans oublier le Four Seasons, avec Jo, PH, Gavin, Alexis et j’en passe! Je m’en voudrais de ne pas saluer mon collaborateur occasionnel Jey The Flame. Sans oublier Gianc, l’italien et Justin, le petit rapide.
Et 2020 arriva….
Une saison de feu s’annonçait en 2020, mais elle est un peu compromise, je m’ennuie de ces moments, de vous voir faire des bons cocktails, de la terrasse du Nacarat, de vous laisser plus de tip que la majorité des clients. De jaser de la vie. Et simplement passer du bon temps.
Même si Gentologie est un site pour gentlemen, je ne pourrai passer sous silence les filles du monde du cocktail que j’ai rencontré également. Je pense à Fred, Kate du ACC, Daphnée maintenant au Cathcart, Darien, Élise du Bar George, Lori, Cindy, Claudia, et j’en passe, vous êtes tellement nombreuses! Mais, Je ne pourrais passer sous silence la mère du cocktail à Montréal, Fanny de l’Atelier et Saveur, celles que tous les barmans et mixologues ont en estime.
Je m’en voudrais de ne pas saluer les représentant, ces gens qui sont bien souvent ceux par qui je parle des différents produits, je parle de Stéphanie, Sophie, Max de Campari, de Sylvain de White Keys, des Carolines, de Véronique, de Bry, de Chris, de Van, de Alain, Maryse, Jean-Seb chez Charton, de Yann et Geneviève chez Mark Anthony, de Vanessa et Étienne chez Beam Suntory, Léa et ses ballons jaunes, Flo, Sandy, Steph chez Duvernois / Dandurand, de Sam (encore), Dino, Nicolas, PH (encore) Steph chez Southern Glazers/Bacardi, Jukie à Toronto, Olivier, Chris, Mylène chez LCC avec Mani, Julien chez Diageo, Mario et ses spiritueux italiens, Bastien chez 1642 qui se bats pour le Québec, JS chez Alambika. Bref, j’en oublie, ces soirées sans doute un peu floues aidant…
Les bars sont devenus mon refuge, des endroit où le on reste un peu figé dans le temps, où je ne ressens aucune pression de performer. Juste relaxer. Même pas cruiser. Juste rencontrer mixologues devenus amis et avoir du fun. J’ai juste hâte au prochain last call…
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