Apollo 13 : 14 secondes pour changer son destin
14 secondes. 1-2-3-4-5-6-7-8-9-10-11-12-13-14. C’est le temps exact en carburant que l’équipe d’Apollo 13 a dû brûler afin de réajuster manuellement l’engin spatial dans son retour sur la Terre et éviter la catastrophe. 14 secondes. Lorsque la mission débuta le 11 avril 1970, personne n’aurait pu s’attendre à ce qu’elle passe si près de la tragédie. Encore aujourd’hui, le fait d’envoyer des gens et des fusées dans l’espace comporte son lot d’incertitudes. Un risque calculé, certes, mais un risque tout de même.
L’équipage d’Apollo 13, commandé par l’astronaute James Lovell, qui avait à l’époque trois vols à son actif, se dirigeait vers la Lune. Cela aurait constitué seulement le troisième alunissage de l’histoire, mais ce chapitre du projet Apollo aura été malheureusement célèbre pour d’autres raisons. Le pilote du module de commande, Jack Swigert, celui du module lunaire, Fred Haise, ainsi que M. Lovell étaient tous équipés de chronographes OMEGA Speedmaster Professional qui font partie de l’ensemble officiel de la NASA.
Depuis les premières missions habitées, ce garde-temps est considéré comme un élément essentiel de l’équipement de celles-ci. Comme le décrit si bien James Ragan, un ingénieur de la NASA, qui a testé et qualifié l’OMEGA Speedmaster pour la première fois en 1964 : « La montre était un équipement de secours essentiel. Si les astronautes perdaient la possibilité de parler avec le sol ou la capacité de leurs chronomètres numériques, la seule chose sur laquelle ils auraient pu compter aurait été la montre qu’ils portaient toujours au poignet. Il fallait qu’elles soient là pour eux en cas de problème. »
« Houston, nous avons un problème! »
Et c’est malheureusement ce qui arriva. En effet, un problème majeur est survenu deux jours seulement après le décollage. L’explosion d’un réservoir d’oxygène à bord a paralysé le module de service et a plongé véritablement les astronautes dans une situation périlleuse. Dès lors, la mission vers la Lune a été abandonnée et il s’agissait plutôt d’assurer la survie de l’équipage en trouvant un moyen de ramener celui-ci sur la Terre.
Dirigée depuis Houston, une partie de la stratégie de sauvetage consistait à transférer les astronautes dans le module lunaire. Toutefois, cet engin n’était pas conçu pour accueillir un si grand nombre de personnes pendant une si longue période de temps. Afin d’économiser l’énergie, l’équipage a coupé presque toute l’alimentation électrique, ce qui a rendu les minuteries numériques obsolètes en plus de laisser les astronautes à la merci de l’obscurité, du froid et de leurs montres OMEGA.
L’équipage de la mission Apollo 13 dû faire face à de nombreux défis au cours des jours suivants. La NASA travailla jour et nuit pour surmonter une situation de plus en plus intenable et c’est au moment du dernier obstacle que la précision chirurgicale d’OMEGA a été mise à contribution. Le module lunaire ayant dévié de sa trajectoire d’environ 60 à 80 milles nautiques, celui-ci allait entrer dans l’atmosphère terrestre sous un mauvais angle et rebondir dans l’espace sans aucune chance de récupération de la part de l’équipe de sauvetage.
14 secondes qui ont changé les voyages dans l’espace
Comme il a été dit d’entrée de jeu, il leur a fallu brûler exactement 14 secondes de carburant pour réajuster manuellement la trajectoire de l’engin spatial. Il n’y avait tout simplement pas de place à l’erreur. En l’absence de chronomètres numériques, Jack Swigert a utilisé sa montre OMEGA Speedmaster pour chronométrer la combustion tandis que le commandant de la mission, James Lovell, a piloté le module en se servant de l’horizon terrestre comme d’un guide. Celui-ci dira plus tard : « Nous avons utilisé la montre OMEGA que Jack portait au poignet et j’ai dû contrôler le vaisseau spatial. Jack a programmé la mise à feu du moteur afin d’effectuer la correction nécessaire pour nous ramener à bon port. »
Un succès pour le retour d’Apollo 13 sur terre
Au grand soulagement de tous, la manœuvre unique a fonctionné parfaitement et le 17 avril, soit 142 heures et 54 minutes suivant le lancement, le module lunaire a amerri sans encombre dans la partie sud de l’océan Pacifique. De par sa fiabilité, la montre avait joué son rôle dans cette stratégie de sauvetage.
Plus tard dans l’année, soit le 5 octobre 1970, OMEGA recevait le Silver Snoopy Award de la NASA, en signe de gratitude pour sa contribution à la réussite des missions spatiales humaines. D’ailleurs, voici une anecdote plutôt cocasse. Saviez-vous que la mascotte de ce prix prestigieux est Snoopy ? Celui-ci avait été choisi par la NASA en raison de sa capacité à rester léger lors de situations critiques en plus de jouer le rôle de « chien de garde » dans la réussite des missions.
Jusqu’à ce jour, l’épinglette en argent sterling est un rappel précieux de l’histoire d’OMEGA dans l’exploration spatiale. Elle revêt un côté encore plus particulier en raison du rôle que la compagnie a joué dans le succès du sauvetage des trois astronautes ayant pris part à la mission Apollo 13.
Vous êtes aussi un gentleman de toutes les missions. Procurez-vous dès maintenant une OMEGA Speedmaster Professional chez un détaillant autorisé.
Source : OMEGA
Adaptation : Normand Boulanger