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Thierry Lindor:  Trouver sa voix.

Thierry Lindor - couverture

Je ne me souviens plus par quel moyen j’ai connu Thierry, mais ça doit être par le biais des réseaux sociaux, par ce que c’est un peu beaucoup ce qui a changé son chemin. Au menu avec Thierry Lindor: Influence, Basket, liberté d’expression et les Obama. 

Donc, je t’ai connu un peu comme l’agent immobilier, raconte-moi donc un peu ton parcours, qui t’a certainement mené sur des chemins assez intéressants puisque dans les derniers jours, tu étais avec Casey Neistat, le célèbre youtuber pour ceux qui ne le connaîtraient pas.

Écoute Norm, moi je suis le plus vieux garçon d’une famille de 10 enfants, 6 filles et 4 garçons, ma mère est Parisienne, mon père est né en Haïti, mais il a grandi à Chicago. Ça fait de moi un Magrébin marocain (Rires). Dès que tu as la peau basanée à Montréal et que tu as un petit accent, tu te fais regarder drôle. Toute blague à part, je suis métis, j’ai grandi à Montréal, dans Hochelaga-Maisonneuve. J’aime dire que je suis devenu un homme à Saint-Michel, j’ai commencé à jouer au basketball à un très jeune âge, j’ai joué à un niveau professionnel en Europe, j’ai joué 1 an et demi, je me suis blessé, et dès que je me suis blessé, je savais que j’étais bon à faire une chose, soit Communiquer. 

Et dans la communication, tu as deux choix, soit que tu rentres en comm, soit tu rentres en vente. La vente c’est de la comm, moi j’ai toujours dit ça. Et j’ai compris que j’étais pas pire en vente immobilière et je n’avais pas envie de faire du pharmaceutique ni vendre des armes, quoi que ce soit d’illégal, donc je suis rentré en immobilier, j’ai acheté mon premier bloc (appartement), je devais avoir 20-21 ans, j’avais déjà acheté un bloc en partenariat, mais le premier avec mes moyens, j’avais 21 ans. Et j’ai pris la piqûre, et la personne qui faisait ma job, j’avais pris un courtier, mais moi aussi je peux faire ça. C’était il y a 15 ans. Il y a 3 ans et demi, j’ai acheté les droits de Remax Griffintown, au Centre-ville de Montréal, et j’ai commencé à faire les choses différemment : des petits vidéos, très Instagram, etc. je me suis dit : Tu sais quoi ? On va attirer l’attention en valeur et dès qu’on leur amènera de la valeur, ils vont nous faire confiance. Et dès qu’on aura leur confiance, ils transigeront avec nous, et ça a fonctionné. On a grossi le bureau de Remax de 3 courtiers à 27 courtiers en 2 ans et demi. Et récemment, j’ai pris des partenaires, qui m’ont permis de me retirer un peu de Remax et de l’immobilier, je le fais toujours, j’ai une équipe de courtier qui travaille pour moi, on sert encore plus de 150 clients par année. Je n’ai plus besoin de faire le « day to day ». J’aime dire que je suis la face de la boutique, mais je ne suis pas dans les opérations, je ne remplis pas les contrats, je ne fais pas de visites, sauf quand c’est Nicolas, Nicolas Duvernois, pour lui, j’ai fait des visites. Je suis retourné sur la route, j’avais pris un hiatus de 1 an et demi, et je suis retourné avec lui et on l’a aidé à faire son acquisition récente. 

Un superbe endroit que j’ai eu la chance de visiter d’ailleurs. 

Oui, donc, on a bien construit la business immobilière, mais moi j’ai toujours été passionné par l’influence, je suis obsédé par l’influence pour être exact. Je suis obsédé, par exemple, Comment est-ce que Norm peut m’influencer au point qu’aujourd’hui je suis devant lui en train de faire une entrevue. Qu’est-ce que Norm a fait, comment est-ce qu’il a utilisé son influence ? Est-ce que c’était conscient ? Est-ce que c’était inconscient ? Est-ce que c’était calculé ? Tu sais, ça, ça m’a toujours intéressé.

En fait, je vais être honnête avec toi, c’était calculé parce que je regardais mon magazine et je le trouvais un peu trop blanc, je voulais de la diversité, sachant que c’est un magazine pour hommes, il y aura un peu moins de contenu féminin, mais il y en aura un peu, et aussi pour la fête des Mères, mais d’avoir cette partie-là de la communauté montréalaise que je connais un peu moins, et que toi tu connais énormément par tes actions (inviter des enfants à aller voir Black Panther par exemple) et je trouvais que c’était important la diversité et de mettre des gens en valeur et à montrer un parcours inspirant et rencontrer d’autres gens intéressants. 

Je te dis bravo honnêtement, Norm, parce que tu sais que la diversité québécoise et la diversité à Montréal, c’est deux réalités. Il y a 25 ans là, il y avait Grégory Charles, c’était ça la diversité culturelle. 

Je viens de Québec et je me rappelle que l’on avait un noir dans notre école, un, ce n’est pas énorme. 

Et c’était la vedette ? Car le noir, c’était soit la vedette ou il se prenait des coups. Aujourd’hui, c’est de dire que le Québec est diversifié. L’année dernière, il y a eu un événement à Québec où il est arrivé quelque chose de terrible dans une mosquée. Tu n’aurais jamais entendu parler de ça il y a 25 ans, ça n’existait pas une mosquée à Québec (Rires). En sachant que c’est une réalité dans laquelle on est, je te dis bravo. En tant que média moderne, c’est ce que tu fais. C’est important qu’une partie de la communauté noire, qui s’identifie avec moi, peut-être qu’une partie de ma communauté ne suivent pas RDPMAG, et ils se disent, tu sais quoi, that’s a cool mag, ils ont feature Thierry, et Thierry est prodiversité. 

Thierry Lindor et Casey Neistat

Casey Neistat et Thierry Lindor lors d’influence Toronto.
Crédit: Influence Orbis

Moi je suis un proMontréalais et un proQuébec, mais je pense qu’il y a une dichotomie en ce qu’est le Québec d’aujourd’hui et nos élus québécois. Et une disparité de clairvoyance. Et c’est pour ça que j’ai créé Influence Orbis aussi. Parce qu’avec Influcence Orbis, pour finalement rentrer dans le sujet, mon but était de redéfinir c’est quoi l’influenceur. Je voulais permettre à des influenceurs de renom international de se mêler et d’échanger avec des influenceurs locaux. Ce week-end nous avions Casey Neistat.

Ouin, j’avais un cours, j’ai dû manquer ça. 

Nous avions donc Casey et Elizabeth Rioux qui vient me dire : T’as fait ma journée, j’adore Casey, je suis admirative de Casey, c’est pas une groupie — là, mais c’est l’opportunité d’échanger avec ces gens (un peu inaccessibles) et là, ils se connaissent tout d’un coup et pour pousser la donne, là c’est noble, mais c’est qui qui a été le fil de l’événement, le catalyseur de commencer Influence Orbis, j’allais dans toutes les conférences possibles : Las Vegas, New York, Paris, je vais partout. Et j’étais écœurer de ne pas voir des gens de couleur dans les conférences. Je me suis donc dit, je vais créer une conférence et la diversité va être embrassée sans exclure les blancs, sans exclure qui que ce soit. Comment tu fais pour attirer la diversité ? Tu rends ta conférence abordable. Donc, nous, nos prix : 99 $, et tu vois Casey Nesitat. C’est du jamais vu. 

Mais il ne fait pas beaucoup de conférences non plus ?

Casey en fait environ une cinquantaine par année. Mais ça fait deux qui fait avec nous, car il aime ce que l’on fait et deux, quand je suis allé à New York, la première fois que j’ai rencontré Casey, il a dit ta mission est noble, j’adhère à ce que tu fais et je vais encourager ce que tu fais. Donc j’ai des rabais, il ne se déplace pas gratuitement non plus là. Mais, j’ai un mega rabais sur le prix habituel, mais de façon plus importante, Casey aime le fait que l’on est abordable, que l’on est diversifié et inclusif. C’est ça la mission : Abordabilité, Diversité et Inclusivité. Moi je veux que personne ne soit laissé à l’extérieur. Si tu n’es pas capable de sauver 99$ pour venir dans une conférence qui n’existe pas, il y a personne qui fait ce que l’on fait en ce moment. C2 Montréal, je suis un gros fan, j’y vais chaque année, c’est beau ce qu’ils font. 

Ce n’est pas le même public.

Exact, et ça coûte 2 500 $. Quand nous sommes allés à Toronto, moi je n’ai jamais eu la vision d’amener le monde vers moi, moi je veux aller vers le monde. Quand tu charges 2 500$ pour une conférence comme C2, tu rends ta conférence exclusive. T’as des gens du Brésil qui viennent, de Tokyo, c’est parfait. Ils réussissent et relève avec brio leur défi, mais moi, ma plus grande fierté depuis que j’ai commencée ma conférence, c’est de dire comment je reste inclusif, abordable, et diversifié avec le prix. Maintenant, comment je vais vers le monde eau lieu d’attendre que le monde viennent. Bien ma première édition à Toronto, il y a un journaliste  du Globe and Mail, parce que je veux faire , ça lui a fait penser aux débuts de Ted Talk. Il m’a dit, vous êtes comme un Ted Talk Canadien. Moi ç’a été ma plus grande fierté parce que dans mon business plan, j’ai écrit: je veux créer le premier Ted Talk canadien en exportant l’entrepreneuriat québécois à travers le monde. Comme un jeune fou l’a fait il y a 35 ans quand il a exporté l’art et la culture québécoise à travers le monde avec le Cirque du Soleil. 

Moi, mon rêve, c’est d’être capable de dire, dans une couple d’ années, Influence Shanghai, Influence Dubai, 

Influence NYC, je veux que l’on soit partout. Partout, avec une conférence signature chaque année et des microconférences comme Influence Generation pour les jeunes, Influence Create pour tous lescréateurs, c’est sûr que je m’attends à ce que tu y sois.

Pourquoi par Influence Grey pour les plus vieux. 

Ah Ah, ça pourrait être intéressant une conférence sur le reprenariat. Il y a eu InfluenceHer pour les femmes, on veut faire les choses différemment par des nanoconférences (200 personnes et moins), des microconférences (500 personnes et moins) et des macroconférences (500 personnes et plus). Au moins de septembres, on attend un gros, nom, je ne peux pas dire qui c’est, mais on attend 2000 personnes, à Montréal. Pour Toronto, ça va être une année Toronto, une année Vancouver. Montréal chaque année sans faute.

Je sais que tu as également une petite famille (3 enfants), comment tu gères ça?

Tu sais quoi? Je dis toujours que c’est ma force et ma faiblesse. Des fois, je m’attache trop à mes employés et je les traite comme mieux que mes enfants. Je passe définitivement plus de temps avec eux qu’avec ma famille. 

Mais au moins, ton bureau n’est pas trop loin.

J’ai la chance d’habiter dans la Tour des Canadiens et je suis en face des bureaux d’influence (chez WeWork), mais c’est une force, mais aussi une faiblesse. Tu sais quand tu traites tes employés comme de la famille, ils se dévouent pour toi, ils se tuent pour toi, ils crééent des belles choses pour toi. Mais éventuellement, c’est difficile de les laisser partir s’ils ne font pas la job. C’est aussi une réalité de l’entrepreunariat. Des fois yiu got to let some people go. C’est la partie tough, et la partie très tough c’est de ne pas oublier la ligne. Mes enfants, ce sont mes vrais enfants, et pas eux. Ma femme c’est ma vraie femme, je n’ai pas de femme au bureau. J’ai commencé à m’améliorer.

J’imagine que l’atmosphère ne doit pas être la même que chez Remax. 

Oui, c’est plus indépendant, des vendeurs qui font tous 150 00 $/année, c’est rough. Mais ici c’est une atmosphère plus créative, familiale, quoiqu’à Remax on avait également réussi à faire ça. 

T’aimerais que ça aille où, comment on réussit ça, le Canada doit être un peu plus facile que disons Paris par exemple. 

C’est sûr que je le dis toujours dans ems entrevues, l’important, ce n’est pas qui tu connais, mais qui te connais. J’ai la chance de dire aujourd’hui que beaucoup de gens sont fiers de me connaître, ou au strict minimum de dire, oui je le connais ce gars-là : Casey Nesitat, Gary Vaynerchuck, Grant Cardone, etc. J’entretiens des relations avec eux, je suis chanceux, c’est un peu comme des mentors. 

Thierry Lindor

Thierry Lindor à Influence Toronto
Crédit: Influence Orbis

En France, je peux en parler maintenant, car ce ne s’est pas fait, notre speaker principale, c’était Michelle Obama. Donc quand tu arrives à Paris, c’est quoi Influence ? Si tu as Michelle Obama comme conférencière principale, ils vont te connaître rapidement. Quand on veut aller dans ces villes-là à l’International, tu dois y aller avec un bing-bang, tu ne peux pas aller avec une stratégie d’avoir quelques influenceurs locaux de pseudo-conférenciers populaires. Non tu dois y aller avec un gros nom. Bien souvent, ce sont des conférenciers politiques. Ça serait nul de croire que je pourrais amener ma marque à l’international sans une figure politique importante, ou un Richard Branson. C’est ça l’influence. Je pense comme Guy Laliberté. Quandil a fait des marques dans d’autres pays au départ, il est allé avec son meilleur show, il a livré la marchandise, après il a expérimenté.. La première fois, tu y vas avec ton gros show, celui qui va remplir la salle. Mais bon, ce n’est que partie remise. Je vais tenter de faire les choses différemment. Je pense que j’ai aussi eu beaucoup de restrictions du clan Obama parce qu’ils ne me connaissaient pas. Je n’ai pas la prétention aujourd’hui de dire que les Obama me connaissent, par contre’y travaille, et ça s’en vient. La journée où ils vont me connaître, je pense qu’il y aura un peu moins de restrictions dans mon contrat. J’ai hâte à ça. 

Quand on regarde ce que tu fais, est-ce que tu as d’autres projets ? 

Oui, moi je rêve d’amener la NBA à Montréal, je suis très au courant du dossier en fait. Je ne veux pas rentrer dans les détails, mais je suis sûr que lorsque la NBA va venir à Montréal, je vais faire partie des actionnaires. Avec Nicolas (Duvernois), c’est une de nos passions, on a joué ensemble et contre, durant plusieurs années, il est très bon d’ailleurs. Il aurait pu jouer pro. Donc, ramener la NBA à Montréal, je te dirais que c’est un plan de 20-25 ans. Je n’aurai pas le même compte de banque, mon influence va avoir grandi, je pense. 

Thierry Lindor - Nicolas Duvernois

Nicolas Duvernois et Thierry Lindor lors de la 1ère édition d’Influence Montréal
Crédit: Influence Orbis

Mais à plus court terme, je commence une fondation, Ma voix compte. Où je vais prendre des enfants, et je vais leur montrer à lire. Je vais transférer les gangs de rue en gang de lecture. Je vais payer les jeunes dès l’âge de 10 ans à 15 ans pour qu’ils lisent des livres, je vais leur payer le salaire minimum version Influence (14 $ de l’heure) et ont 3 à 4 heures pour lire un livre puis je prends 5 jeunes, et, bien en fait, je suis allé à l’école très rough, j’ai 7 de mes amis qui sont morts assassinés, 7, je pense que c’est trop. Et quand je regarde le dénominateur commun de ces 7 personnes-là, il y a deux choses. Tous étaient dans une famille monoparentale, des communautés ratissés et ils ne lisaient pas assez. Comme moi j’aime le dire, un livre c’est un passeport. Si je lis un livre sur le Vietnam demain, je n’ai pas besoin d’Air Canada, ou quasiment pas. Même chose pour un livre de Dany Laferrière qui peut me faire comprendre la réalité noire en Haïti. Même sans y aller. Qui dit voyage dit culture, qui dit voyage dit envie de réussir, qui dit envie de réussir dit envie d’une meilleure vie que tes parents. Et le dénominateur commun de mes amis, c’est qu’ils ne savaient pas lire assez pour que leur passeport s’envole. e vais tous leur demander de lire les mêmes livres, et je vais leur donner comme défi de lire 3 livres. 5 kids à Rivière des Prairies, Montréal-Nord, 5 à Saint-Michel, 5 à Parc-Ex, 5 dans le Sud-Ouest, et je veux faire une compétition de pitchs. Je veux les mettre sur un stage à Influenceet je veux qu’ils débattent sur ce qu’ils ont lu de façon passionnée éloquente, et authentique. Ça commence avec le livre et c’est pour leur faire comprendre que leur voix, elle compte. 

Très intéressant. C’est parti de ton initiative de Black Panther, où tu as invité des jeunes à voir le film?

Oui, et ça a été le film le plus vu de toute l’histoire. Ça te démontre une chose. De 1, il y avait de l’intérêt, et de deux, il y a eu l’engouement nécessaire pour qu’il y en ait 4 autres. Et il y a eu d’autres exemples chez Marvel, ils ont pris Samuel L. Jackson, un noir pour jouer Nick Fury, un blanc. Je dis bravo, pas parce que c’est un noir. Je dis bravo parce qu’il fitait, qu’il était bon that’s it. Je ne suis pas pour donner à quelqu’un quelque chose juste à cause de la couleur de sa peau. Pas du tout. Il faut évaluer toutes les compétences. Et quand tu évalues toutes les compétences, c’est là que tu vois le meilleur. Que ce soit un Asiatique, un autochtone. Et si le meilleur c’est un blanc, bien prend un blanc. Mais si le meilleur c’est un noir, ou une femme, bien tu prends cette personne, etc. Ce n’est pas du racisme inversé.

Par exemple, j’ai des amis qui vont à la stm et qui se font dire, ne perds pas ton temps, car on embauche juste des noirs et des autochtones. Ça crée du racisme inversé. Le gars sort de là et dit j’ai mon voyage, mais au final, c’est un retour du balancier, mais c’est plate pour tout le monde. 

Je sais que l’on pourrait encore jaser plusieurs heures, mais mon temps et surtout ton temps est précieux, alors je vais y aller avec notre questionnaire RDPMAG. 

Ta ville favorite dans le monde, et pourquoi ?

C’est une bonne question. Montréal. On est la ville internationale du festival. On chiale, mais on a le français et l’anglais, une des seules place au monde où tu peux vivre ta vie extrêmement bien soit en français, soit en anglais. Unique. La présence de la diversité. La nourriture. Les femmes sont belles à Montréal. J’ai d’ailleurs rencontré ma femme ici. Une belle ville, on a de l’histoire. Sinon ailleurs, Rio de Janeiro. J’y suis allé pour la Coupe du Monde de Soccer et c’est certain que je m’achète de quoi là-bas. 

Ton restaurant favori ?

Joe Beef, j’y suis allé avec François Lambert récemment, je salue François. J’y ai toujours eu des belles expériences et c’est dans mon quartier en plus. 

As-tu un bar favori ?

Le Atwater Cocktail Club. Du bon temps, des bons cocktails, du beau monde, zéro prétentieux. Pas trop chic, juste parfait.

Ta marque de voiture préférée. 

Tesla et Audi. C’est sûr que je vais acheter une Audi électrique pour les supporter. Tesla c’est la meilleure auto, la plus belle auto que j’ai conduite. Mais une Audi S7 là. Wow, j’ai ai eu une et, Audi ont compris quelque chose que d’autres n’ont pas compris. J’ai eu toutes les Allemandes, pas d’Italiennes, etc. Mais Audi et Tesla. Wow. 

Est-ce que tu as une compagnie aérienne favorite ?

British Airways. Les meilleurs vols, service impeccable, super poli, super pro.

Ton endroit favori pour aller en voyage ?

En Italie. Rome, Florence, Naples avec ma femme. On y retourne c’est certain.

Un endroit que tu aimes pour magasiner. 

Je ne sais pas si je devrais dire ça. Gucci, j’aime beaucoup et je salue Ray Courtemanche de Mirabel qui a eu la lucidité de développer un méga beau projet, et le Gucci Outlet à Mirabel, ils ont fait de l’argent avec moi. Ce n’est pas aussi cher que les gens pensent, c’est 50-60-70% off. Et j’ai déjà acheté des souliers Gucci à 200$. Tu peux acheter des souliers Aldo à 150$. J’aime mieux Gucci, au lieu de 500, c’est 200. J’essaie de privilégier la qualité avant la quantité, mais, des fois Zara, mais ça ne dure pas très longtemps. 

Un endroit où tu vas pour déconnecter ?

Avant j’allais au Chapters, au dernier étage dans l’espace enfant, je me prenais 3-4 livres et je passais 4-5 heures assis par terre. Je commençais avec les magazines et ensuite les livres. C’est peut-être à cause de moi que le magazine a fermé. Maintenant, ce que je fais, c’est que je marche, j’aime ça. J’ai découvert la montagne. Je ne suis pas un gros joggeur, mais j’ai vraiment plus recommencé à marcher.  

Quelque chose qui est indispensable à ta vie ?

Ma voix, ma parole. L’habileté de m’exprimer, ma liberté d’expression. 

Merci Thierry, c’était super intéressant et on se reparle bientôt! Pour avoir plus de détails sur Influence Orbis, c’est par ici.

 

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