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Comprendre l’autre dans le Sud des États-Unis

Le Monument Quatre Esprits  D’Elizabeth MacQueen au Parc Kelly Ingram à Birmingham, Alabama, États-Unis

À la lecture de ces lignes, vous allez sans doute vous demander quel est le lien entre cet article et le raffinement ultime (cet article a été publié dans le magazine No. 13). Ainsi, devenir un gentleman s’inscrit dans un processus de transformation sur plusieurs facettes amenant notamment à accepter les autres avec leurs différences et leurs singularités. Comme vous pouvez le voir sur ma photo au bas de cet article, je ne suis pas noir, mais blanc. De l’extérieur, je pensais avoir une idée de ce que c’était de vivre dans la peau d’une personne noire, je me trompais. Ce printemps, à l’invitation de Travel South USA (d’où le nom sud des États-Unis), j’ai eu l’occasion de visiter Birmingham et Huntsville en Alabama ainsi que Charleston en Caroline du Sud, tous trois dans le Sud des États-Unis. Dès le début de mon voyage, que j’appelle également mon « parcours d’apprentissage de la communauté noire », j’ai rapidement compris l’importance du mouvement des droits civiques et ce que signifie être une personne noire. Laissez-moi donc vous raconter ce séjour significatif qui a su ouvrir mes yeux de façon permanente.


Charleston : La porte d’entrée pour comprendre l’autre dans le Sud des États-Unis

Musée international afro-américain (IAAM), Charleston, Caroline du Sud, États-Unis

Musée international afro-américain (IAAM), Charleston, Caroline du Sud, États-Unis
Photo : Normand Boulanger | Gentologie

Mon « parcours », à l’inverse du voyage, a commencé par le Musée international afro-américain (IAAM, en haut) de Charleston. Ouvert en juin 2023, le musée est l’idée de l’ancien maire de la ville la plus populeuse de l’État, soit M. Joseph P. Riley Jr. Ce dernier croyait que Charleston devait raconter sa véritable histoire par le biais d’une institution qui allait mettre en lumière les faits ignorés et sous-estimés de la communauté afro-américaine. Ainsi, après avoir franchi les énormes portes de verres de l’établissement, j’ai soudainement pris conscience d’une nouvelle réalité en raison des informations poignantes qui y sont présentées. C’est d’ailleurs sur le site sacré de Gadsden’s Wharf, où se trouve le musée, qu’environ 40 % des prisonniers africains sont entrés dans ce que nous appelons aujourd’hui les États-Unis d’Amérique. Cette tranche d’histoire a marqué les débuts de la communauté noire dans ce pays.

Maison des Middleton à Middleton PlaceCharleston, Caroline du Sud, États-Unis

Maison des Middleton à Middleton Place
Charleston, Caroline du Sud, États-Unis
Photo : Normand Boulanger | Gentologie

Charleston a été fondée en 1670 sous le nom de Charles Town en l’honneur du roi Charles II et cette dernière est l’une des plus anciennes villes du Sud des États-Unis. Au printemps de la même année, pas moins de 150 colons anglais, serviteurs et esclaves sont entrés via le port dans le but de s’installer dans la première ville entièrement planifiée des Treize Colonies. Terreau de nombreuses exactions et d’histoires douloureuses, ces dernières faisaient partie d’un groupe de colonies britanniques situées sur la côte atlantique de l’Amérique du Nord aux 17e et 18e siècles. Lors de ma visite à Middleton Place, une plantation qui a vu le jour dans les années 1730, j’ai appris que plusieurs esclaves y travaillaient, entre autres, dans les champs de coton et de riz. Ce domaine a été le point d’entrée de l’histoire de cette communauté et son quai – donnant sur le fleuve Ashley – fut également le lieu d’arrivée pour les esclaves afro-américains du 18e siècle. 

Les esclaves arrivaient par le Fleuve Ashley situé derrière la Maison des Middleton à Middleton PlaceCharleston, Caroline du Sud, États-Unis

Les esclaves arrivaient par le Fleuve Ashley situé derrière la Maison des Middleton à Middleton Place
Charleston, Caroline du Sud, États-Unis
Photo : Normand Boulanger | Gentologie

Autre vue de la Maison des Middleton à Middleton PlaceCharleston, Caroline du Sud

Autre vue de la Maison des Middleton à Middleton Place
Charleston, Caroline du Sud, États-Unis
Photo : Normand Boulanger | Gentologie

L’exposition permanente Carolina Gold/Memories of the Enslaved — Carolina Gold étant le riz haut de gamme de la Caroline du Sud — permet de comprendre l’impact de la transformation de ces humains réduits à l’esclavage au sein des plantations de la Caroline du Sud. Celle-ci met de l’avant les racines du système de plantation, les compétences et les connaissances des Africains originaires des régions rizicoles de ce continent ainsi que la manière dont ces derniers et leurs descendants ont créé des communautés, des liens de parenté et de la résistance à l’oppression que nous observons encore de nos jours. L’exposition montre également leur influence sur l’essor de l’industrie lucrative du riz qui nécessitait un effectif humain imposant. C’est pour cette raison que de nombreux commerçants britanniques établis notamment en Caroline du Sud ont commencé à accélérer l’immigration (le mot de l’époque étant « importation ») de milliers de personnes qui étaient délibérément condamnés à l’esclavage. Ce n’était pas seulement que pour le riz, c’était aussi pour l’indigotier, un arbuste présent sur les plantations des Lowcountry — une région géographique et culturelle de la Caroline du Sud — ainsi que sur les Sea Islands. Celui-ci était cultivé pour le commerce international de 1747 à 1800 et il était la première source de teinture bleue de l’Europe. 

Lowe Mill ARTS & EntertainmentHuntsville, Alabama, États-Unis

Lowe Mill ARTS & Entertainment
Huntsville, Alabama, États-Unis
Photo : Normand Boulanger | Gentologie

En ce qui a trait au coton, ce dernier a été planté et cultivé aux États-Unis avant la guerre civile américaine (1861-1865). Présente davantage en Caroline du Sud et en Alabama, deux états du Sud des États-Unis, cette matière a été la source de conditions de travail misérables pour plusieurs travailleurs issus de la communauté noire. J’ai d’ailleurs pu visiter l’usine historique de Lowe Mill, située à Huntsville, en Alabama. Depuis sa fondation en 1901, elle a subi de nombreuses transformations au fil des années afin de devenir l’une des plus grandes usines textiles de l’État. Elle est aujourd’hui gérée par la Lowe Mill ARTS & Entertainment qui accueille actuellement plus de 200 artistes et artisans. 

D’autre part, la ville a pris un autre tournant en 1945 lorsque l’Allemand Wernher Von Braun, après avoir signé un contrat avec l’armée américaine, a immigré aux États-Unis avec son équipe de scientifiques et d’ingénieurs spécialisés en génie aérospatial. Dès lors, Huntsville a commencé à s’imposer sous le nom de Rocket City, en quittant les champs de coton et les usines de textiles pour mettre de l’avant un programme spatial ambitieux, dont vous pouvez voir tous les détails au U.S. Space & Rocket Center. 

Revenons sur Terre. Le coton Upland, dans les années 1800, était la principale culture commerciale du Sud des États-Unis. Les exportations étaient destinées aux usines textiles du nord du pays et de l’Europe qui produisaient des tissus et d’autres biens. Cultivée en Caroline du Sud entre les années 1700 et 1800, la variante Sea Island était plus rare que le coton Upland. Elle était destinée aux tissus de luxe, mais le travail du coton avait un prix, comme en témoignent les noms de milliers d’esclaves inscrits sur les murs de Middleton Place. Il est important de noter que les plantations étaient généralement gérées par des esclaves et les propriétaires de celles-ci acceptaient cet arrangement, car cela encourageait les esclaves à rester loyaux jusqu’en 1863. Cette année correspond au moment où tous les esclaves ont été libérés de l’oppression, mais ce n’est que le 19 juin 1865, date à l’origine de la célébration du Juneteenth, que le major général Gordon Granger a ordonné l’application définitive de la Proclamation d’émancipation afin de mettre officiellement un terme à l’esclavage.

« Cependant, une fois libérés, les esclaves n’étaient plus considérés comme des êtres humains par les Blancs. En tant qu’esclaves, ils étaient vus comme inférieurs et une simple main-d’œuvre », me précisait mon guide, M. Jeff Neale, conservateur de la recherche et des collections à la Middleton Place Foundation. Les lois Jim Crow – mises en place dans les années 1870 – imposaient la ségrégation raciale dans tous les établissements publics de plusieurs États. Ce qui nous ramène en Alabama…

Direction Birmingham : là où tout a changé

Le Monument des Foot Soldiers de Ronald McDowell au Parc Kelly Ingram à Birmingham, Alabama

Le Monument des Foot Soldiers de Ronald McDowell au Parc Kelly Ingram à Birmingham, Alabama
Photo : Normand Boulanger | Gentologie

Ma visite à Birmingham s’est amorcée au parc Kelly Ingram, photo en couverture de l’article, où j’ai rencontré le très sympathique Barry McNealy (sur la photo en bas), expert en contenu historique de l’Institut des droits civiques de Birmingham. Pour ceux qui ne connaissent pas ce lieu mythique, c’est ici que se sont déroulées les grandes manifestations du mouvement américain pour les droits civiques dans les années 1960. « Quand vous pensez à la révolution, vous pensez à la guerre d’indépendance américaine, mais la bataille qui a pris place dans ce parc n’a pas été menée avec des canons et des mousquets. Elle a été transportée par l’inhérence des principes de la non-violence », me disait M. McNealy. 

Barry McNealyExpert en contenu historique de l’Institut des droits civiques de Birmingham en Alabama

Barry McNealy
Expert en contenu historique de l’Institut des droits civiques de Birmingham en Alabama
Photo : Normand Boulanger | Gentologie

Le Dr Martin Luther King, le révérend Fred Lee Shuttlesworth et la Southern Christian Leadership Conference (SCLC) adhéraient à cette idée, mais Theophilus Eugene « Bull » Connor, commissaire à la sécurité publique de la ville de Birmingham, n’était pas de cet avis. « Il croyait que la force allait changer les choses ainsi que les convictions de ces jeunes gens », me soulignait également l’expert en contenu historique.

Le 2 mai 1963, le pasteur James Bevel demanda aux élèves de faire l’école buissonnière, au nombre de 50 par école, et de marcher pacifiquement jusqu’à l’hôtel de ville de Birmingham. Baptisée la croisade des enfants (connu aussi sous le nom des « Foot Soldiers »), son objectif premier était de s’entretenir avec le maire Art Hanes au sujet de la ségrégation dans la ville, qui, selon M. King, était la ville la plus touchée des États-Unis. Les enfants ont pris la place de leurs parents dans ces manifestations, car, en vertu de la loi de l’Alabama et de l’oppression sociale, les adultes risquaient des sanctions sévères telles que la perte de leur emploi et une peine de prison s’ils protestaient contre les lois racistes et ségrégationnistes. 

Près de 1000 enfants, âgés de 6 à 18 ans, ont été arrêtés le premier jour. Au total, c’est plus de 3000 jeunes qui ont fait l’objet d’arrestations et cela a nécessité des autobus scolaires du comté pour les transporter vers les prisons. « Le 3 mai, appelé le “Double jour J”, M. Bevel a invité deux fois plus de jeunes à sortir et ils sont venus. Ils désiraient fortement fournir la liberté à leurs parents et “Bull” Connor savait qu’il devait aller plus loin pour arrêter ces manifestations. Il a alors demandé aux pompiers de sortir les lances à incendie pour disperser les manifestants en les arrosant. Ces lances fonctionnaient à un minimum de 77 livres de pression par pouce carré, mais l’eau sortant de ces tuyaux ne les mouillaient pas, elle les brûlait parce qu’elle créait une friction comparable à des millions d’aiguilles à la fois. Toutefois, “Bull” Connor étant “Bull” Connor, celui-ci a demandé à ce que la pression dans les tuyaux soit portée à 100 livres. C’était excessivement dangereux, car à cette pression, cela pouvait même soulever certains arbres du sol. Ajoutez à cela les coups de matraques et les attaques des chiens de la police. Malgré cet état des choses, les enfants ont continué de marcher pendant des jours, car ils savaient qu’ils ne pouvaient pas abandonner. Connor voulait, au final, les briser, les écraser, mais ils ont persévéré et ils ont su attirer l’attention de toute la planète », me racontait l’historien. 

Alors que j’ai senti la voix de M. McNealy changer, je lui ai demandé s’il était difficile de parler de cette situation. Il m’a répondu : « Ce sont des moments. Cela me met en colère de penser à quel point personne n’a empêché ce qui s’est produit. Les gens savaient que cela se produisait et que beaucoup de choses se passaient depuis des générations. C’est ce constat qui amène des pensées frustrantes. Je peux voir des parallèles entre les actions des gens pour lutter contre cette situation aujourd’hui et ce qui s’est passé en 1963. Je ne peux que vous décrire la consternation que je ressens en sachant que c’est ce que je fais comme travail en fin de compte. J’ai l’impression que tout cela n’a servi à rien et que si nous ne faisons pas quelque chose de différent, il en sera de même pour la suite. » 

Le 5 mai 1963, journée connue sous le nom du Dimanche des miracles, l’attitude des pompiers change sous l’impulsion du chef des pompiers, John L. Swindle. « Alors que les manifestants défilent vers la prison de Birmingham, “Bull” Connor ordonne aux pompiers d’arroser les manifestants de nouveau, mais rien ne se passe. Les pompiers disent qu’ils n’ont pas de pression dans leurs tuyaux [et c’était vrai]. Toutefois, un détail important avait été volontairement omis, soit que les réservoirs n’étaient pas ouverts. Le chef Swindle avait vu ce que les lances à incendie avaient fait dans ce parc et il a dit à ses hommes, lors d’une réunion secrète, que “Bull” Connor avait perdu la tête et qu’il n’utiliserait plus jamais celles-ci de cette façon. Vous voyez, il faut des gens comme Swindle, Shuttlesworth et Bevel pour tenir tête aux personnes en situation d’autorité. C’est la raison d’être de ce mouvement », me mentionnait l’historien. 

« Quand vous pensez à la révolution, vous pensez à la guerre d’indépendance américaine, mais la bataille qui a pris place dans ce parc n’a pas été menée avec des canons et des mousquets. Elle a été transportée par l’inhérence des principes de la non-violence. » 

– Barry McNealy

Le A.G. Gaston Motel à Birmingham, Alabama

Le A.G. Gaston Motel à Birmingham, Alabama
Photo : Normand Boulanger | Gentologie

Alors que nous poursuivions notre promenade, M. McNealy me racontait une autre tranche d’histoire. « Le 10 mai 1963, la ville de Birmingham décide qu’il est temps de négocier avec les manifestants. Par contre, comme la ville veut négocier, le puissant Klu Klux Klan se sent trahi, car les membres de ce dernier veulent que “Bull” Connor fasse ce qu’il a toujours fait, c’est-à-dire d’utiliser la violence pour maintenir le statu quo. Ils se sont donc rendus à la maison d’Alfred Daniel Williams King [frère de MLK] et ils l’ont bombardée. Ils sont également allés au A.G. Gaston Motel, où le SCLC a son quartier général et où le Dr King louait la chambre 30 pour son usage personnel lorsqu’il était à Birmingham, et ils l’ont bombardé également [NDLR. On a surnommé la ville Bombingham à un certain moment !] Le bruit a couru que le Dr King avait été tué à Birmingham, mais ce n’était pas le cas, il était parti. L’attentat à la bombe a été suivi de grandes manifestations des défenseurs des droits civiques dans le parc Kelly Ingram. Même la chanteuse folk Joan Baez, invitée par le révérend Nelson H. Smith de la New Pilgrim Baptist Church, à qui l’on avait dit qu’elle n’était pas autorisée à entrer dans l’église parce qu’elle était blanche, a pris part à celles-ci. Grâce à sa prestation extérieure, elle a attiré un grand nombre de personnes et elle a récolté plusieurs centaines de dollars pour la cause », me communiquait M. McNealy. Ainsi, ces différentes actions ont convaincu l’administration Kennedy, réticente au départ, de proposer des réformes radicales.

Vue de côté de l'Église Baptiste de la 16e rue à Birmingham en Alabama

Vue de côté de l’Église Baptiste de la 16e rue à Birmingham en Alabama
Photo : Normand Boulanger | Gentologie

Quelques mois plus tard, soit le 15 septembre 1963, l’église baptiste de la 16e rue a été bombardée, en réaction aux avancées de la déségrégation, par des membres du Ku Klux Klan à 10 h 22. Cet acte de terreur a tué quatre jeunes Africaines-Américaines – Addie Mae Collins, 14 ans, Carol Denise McNair, 11 ans, Carole Rosamond Robertson, 14 ans, et Cynthia Dionne Wesley, 14 ans – en plein mouvement pour les droits civiques. Ces attaques violentes se sont poursuivies dans la ville de Birmingham, et ce, même si les efforts de déségrégation continuaient lentement au cours des mois suivants. Ce qui s’est passé à Birmingham a occasionné une pression publique importante. Cela a fait en sorte de contribuer à l’adoption de la Loi sur les droits civils qui a été promulguée, le 2 juillet 1964, par le président Lyndon B. Johnson. 

Église Baptiste de la 16e rue à Birmingham en Alabama

Église Baptiste de la 16e rue à Birmingham en Alabama
Photo : Normand Boulanger | Gentologie

Ces faits historiques poussent à me questionner sur les événements récents qui sévissent, entre autres, aux États-Unis. Je n’ai qu’à penser aux événements impliquant George Floyd et Breonna Taylor pour me donner les larmes aux yeux. Aujourd’hui, je suis encore sous le choc en écoutant à nouveau la conversation que j’ai eue avec Barry dans le parc Kelly Ingram, à Birmingham, en Alabama dans le Sud des États-Unis. Maintenant, je comprends. 

En conclusion, je vous inviterais à réfléchir en ce qui a trait à votre vie. Demandez-vous de quelle façon votre quotidien pourrait être influencé si, entre autres, votre couleur de peau était différente de celle que vous avez aujourd’hui. Est-ce qu’il serait le même que celui dans lequel vous vivez actuellement ?

Maison d'Eliza à Middleton PlaceCharleston, Caroline du Sud, États-Unis

Maison d’Eliza à Middleton Place
Charleston, Caroline du Sud, États-Unis
Photo : Normand Boulanger | Gentologie

Note: Dans le cadre de la mission de la Middleton Place Foundation, qui consiste à faire connaître l’histoire des personnes réduites à l’esclavage, celle-ci a mené un projet de recherche sur dix ans afin de révéler les noms et les histoires de plus de 2 800 personnes ayant fait partie de la famille Middleton entre 1738 et 1865. De plus, une exposition permanente dans la maison d’Eliza (maison originale de la personne qui y a vécu, soit Eliza Leach), un livre et un film documentaire explorant les vies, les familles et les contributions de quelque sept générations de personnes réduites à l’esclavage ont vu le jour dans le but de sensibiliser plusieurs personnes à ce chapitre ayant défini les États-Unis. 

Les destinations du Sud des États-Unis qui nous ont accueillies pour cet article

Merci à Travel South USA, l’agence Reach Global ainsi que tous les offices de tourisme qui nous ont si merveilleusement accueillis.

Photo de couverture : Le Monument Quatre Esprits  D’Elizabeth MacQueen au Parc Kelly Ingram à Birmingham, Alabama, États-Unis par Normand Boulanger pour Gentologie


Président, Éditeur et Rédacteur en chef de Gentologie.

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