Les Îles en deux voyages: Deuxième arrêt Maximiliano Vallée Valletta
Découvrez Maximiliano Vallée Valletta, qui débarque tout juste d’un périple d’Asie avec un tout nouvel emploi, celui de Directeur Général de Club Local, entreprise derrière les marques White Keys, Portage Dry Gin, Rhum Sainte-Marie et l’apéritif Les Îles. Nous avons rencontré Maximiliano Vallée Valletta le jour même de son annonce, soit le 12 avril dernier.
Donc un nouvel emploi ?
Oui, gros scoop ce matin sur les internets comme on dit. C’est arrivé un peu par surprise. Ça faisait longtemps que je travaillais étroitement avec Sylvain et son équipe que ce soit dans les événements ou aux Enfants Terribles, et ils me l’ont dit que ça arrivait peut-être un peu tôt dans leur processus d’entreprise, dans le sens où ils n’étaient pas prêts à engager quelqu’un à un poste comme ça, car je vais avoir deux volets à mon emploi, soit ambassadeur de marque parce que ça prend des gens sur le terrain comme des Julie Mecteau et Léa Messier chez Duvernois qui sont de très bonnes amies, qu’en directeur général pour le côté administratif, pour aider Sylvain qui est vraiment bon, mais ça fait 4 ans qu’il est tout seul. Un moment donné, il doit déléguer. Je débute ce lundi (15 avril) et ça va être ça la grosse tâche. Donc j’accepte ce nouveau défi avec plaisir.
Comment ça s’est fait ce move-là de passer de l’autre côté de la barrière ? Toi qui disais avoir fait le tour des concours avec le Bacardi Legacy.
Oui exactement, j’ai fini 3e au niveau canadien avec Bacardi Legacy. C’est certain que si j’avais continuer ce que Sabrina avait fait l’an dernier ça aurait été un autre trip, par contre, l’opportunité que j’ai là ne serait pas arrivée aussi rapidement parce que je serais encore en train de faire de la promotion pour Bacardi. Mais j’ai fait le deuil et j’ai été chanceux parce que dans les 7 dernières années, j’ai rencontré vraiment beaucoup de monde dans les compétitions et en dehors, car je suis une personne qui est toujours dans les bars et dans les restaurants, j’ai beaucoup de gens que je peux appeler mes amis dans cette industrie-là. Donc, maintenant ça va être d’aller les rencontrer et d’amener ça à un autre niveau ensemble et Sylvain a fait un travail incroyable, oui le but c’est de faire parler de nous, mais c’est de continuer à parler des produits québécois, et que tout le monde ait envie de les embrasser, car dans pas longtemps on va être capable d’être dans les produits premiers dans les bars et de prendre le marché et juste avoir du fun.
Il faut également continuer de produire de la qualité et de la constance.
Exactement, c’est le défi, et nous, on l’a ça. Tout est bien ordonné et les gars travaillent super bien. Ce qui était important pour moi pour être ambassadeur de marque, car oui je voulais me diriger vers les spiritueux, c’était de travailler pour des produits qui me collent à la peau, et depuis le jour 1, que je suis avec eux. On a déjà eu des réunions pour parler de ce qui s’en vient et on a des produits avec lesquels on peut faire des expériences immersives. Donc c’est un volet que je veux développer. Sylvain est vraiment bon, mais c’est pas Superman. On double l’efficacité et la productivité, on a signé une entente avec les gens de la Norvège, on a un distributeur français maintenant. On a des choses qui s’en viennent au Japon, donc c’est vraiment stimulant. Une des conditions pour que j’accepte ce nouvel emploi, c’était de pouvoir voyager, et c’était important pour moi, et de voir ce qu’ils ont développé sans que je sois là, j’ai l’impression que je vais être dans un avion assez souvent. Et aussi le marché de Toronto que l’on va attaquer assez rapidement.
C’est ce que Sylvain me disait, que tu allais développer le marché de Toronto.
Oui, et il faut bien se positionner comme les gens de Duvernois/Vins Philippe Dandurand ont fait avec Julie Mecteau et Lea Messier. Justement, je n’attaque pas l’industrie comme étant une compétition. Je veux continuer à sortir avec Samuel Trudeau (de Bacardi), et aller prendre des verres avec Julie à Toronto.
Donc ça sera un gros été occupé pour toi.
Oui, surtout avec notre nouveau produit Les Îles, c’est important que je fasse une grosse présence avec les événements et tout en tant qu’ambassadeur. C’est le temps des salons, et tout. Tout va bien pour nous et nous sommes contents.
Ce qui est intéressant, c’est que vous prenez une direction où peu de distillateurs québécois vont. Certains comme Duvernois ont choisi le prêt à boire, vous allez ailleurs, du moins pour le moment.
Oui en effet, on veut que Les Îles soit un produit viable avant de l’amener plus loin, mais je ne te cacherai pas qu’il y a des plans pour plusieurs projets dans le futur. Je lève d’ailleurs mon chapeau à Nicolas Duvernois et Stéphane Rochefort qui ont fait un travail incroyable avec leurs produits, qui sont bons et qui plaisent, et avec l’Aire Commune, c’était un coup de génie.
Comment approches-tu ton travail d’ambassadeur de marque ?
Je m’inspire beaucoup des gens que j’ai vus faire ça dans le passé, les Sam Dalcourt, Matt Jones, Mario d’ Amico, Julie Mecteau et Samuel Trudeau, ce dernier fait probablement une des meilleures jobs depuis longtemps. C’est certain que Sam, lorsqu’il va dans un bar, il boit du Bacardi et il aimerait ça que tout le monde boive du Bacardi, mais la réalité, c’est que Sam bâtit une communauté et des contacts et je ne pense pas que beaucoup de gens avant lui ont fait quelque chose de semblable. Gizmo Sirois aussi, il est super cool. C’est vraiment une entraide, on n’a pas les mêmes produits, le même public et on s’entraide. C’est important que si, par exemple, Frédérique Leblanc de Bellavita fait une classe de maître, on doit être présent et voir ce qu’ils font, mais c’est aussi important d’aller souper ensemble et prendre des verres avec eux. Je dois être présent pour bâtir notre communauté. La beauté de la chose, c’est que maintenant dans la vie, j’ai un partner et ce qu’il fait dans la vie c’est qu’il vend de l’alcool, c’est une machine Sylvain et tout le monde aime travailler avec lui et il s’entend bien avec tout le monde. Il est un peu comme Stéphane Rochefort, tout le monde l’aime et veut travailler avec lui.
Donc, pour terminer tu nous as fait un cocktail ?
Oui, Le Bonaventure.
Merci Maximiliano!
Pour voir le cocktail de Maximiliano Vallée Valletta, c’est ici
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