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Festival Mural 2018: Entrevue avec André Bathalon

Festival Mural 2018 - André Bathalon - Couverture

Alors que le Festival Mural 2018 s’ouvrira le 7 juin prochain, et ceci jusqu’au 17 juin, j’en ai profité pour rencontrer André Bathalon, cofondateur du Festival Mural et porte-parole de l’événement afin de parler de l’événement et un peu de le sortir de sa zone de confort lors d’un thé au Bistrol Chai sur la rue Prince-Arthur. Une entrevue en deux temps avec une suite dans le magazine. 

Alors, nous en sommes à la 5e, 6e édition du festival Mural? 

C’est la 6e édition cette année, déjà oui. 

Chaque année, je suis impressionné par le lineup
de muralistes que nous réussissons à avoir,
je trouve ça difficile à croire parce
que je suis moi-même un fan

Nous en sommes à 2 semaines, même pas. 

Je dirais 27 jours (NDLR l’entrevue a eu lieu le 15 mai dernier), non moins que ça, après 30 jours, on arrête de les compter je te dirais (Rires), mais ça vient vite. C’est du 7 au 17 juin.

Donc 2 semaines et demie environ?

Oui, ça va rapidement. Nous en sommes dans les derniers préparatifs. Il y a encore des petites choses à régler. Mais en fait ce qui prend le plus de temps, après la conférence de presse, les gens en entendent parler, et c’est là qu’ils ont des idées. Surtout les Montréalais, ceux qui ont des idées de collaboration, des idées de concept.

Donc tout arrive en même temps?

Oui exact, tout arrive en même temps, à moins de 5 semaines de l’événement, on essaie de faire la part des choses. Qu’est-ce que l’on peut réaliser à la dernière minute avec ces gens-là, et ce que l’on doit remettre à l’an prochain. C’est un peu crève-coeur, car il y a de beaux projets que l’on ne peut pas faire parce que l’on n’a pas encore le financement, mais ça nous aide à le penser en conséquence pour l’an prochain où on pourra le connecter avec un commanditaire qui cherchera une activation artistique quelconque. C’est vraiment payant d’en parler le plus tôt possible. Tout ça pour dire que l’on est dans le jus pas mal. (Rires)

Une première pour le Festival Mural 2018

Je regardais un peu la programmation et c’est pas mal intéressant dont Obey Giant qui semble assez incroyable, pourrais tu nous en dire plus?

Écoute, avec Obey, ça fait une couple d’années que l’on essaie d’avoir Shepard Fairey (NDLR: le fondateur de la marque de vêtements Obey) à Montréal et on y arrivait jamais pour plusieurs raisons, souvent à cause de la demande, et ça fait deux ans qu’il est ouvert à venir à Montréal, par contre, les frais pour l’amener à Montréal sont assez élevés. Et pour l’instant, afin de financer sa venue, le seul moyen c’était avec le programme de murales de la ville, donc la ville a un programme de subvention pour des murales depuis 3 ans. On avait essayé justement de le lier avec ce programme-là, mais malheureusement les concepts qu’il avait soumis ne cadraient pas avec les valeurs du propriétaire du bâtiment sur lequel peint l’artiste. L’oeuvre était fantastique, mais elle était controversée. Donc, cette année, nous avons sa participation indirectement via la projection de son film, via les RIDM (Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal) et, c’est une première québécoise. Ça sera une projection gratuite au parc du Portugal. C’est un film que nous, chez Mural, avons vu à Los Angeles, et c’est vraiment intéressant de voir le parcours et de le voir articuler de façon cinématographique. C’est très très stimulant et informatif. Je pense que les gens vont apprécier. 

C’est une belle surprise. Est-ce que vous avez quelque chose cette année d’incroyable que vous avez réussi à avoir?

Festival Mural 2018 - Sandra Chevrier

Chaque année, je suis impressionné par le lineup de muralistes que nous réussissons à avoir, je trouve ça difficile à croire parce que je suis moi-même un fan, donc de les avoir à Montréal et en plus de la participation des artistes canadiens, je trouve ça fou et chaque année, j’ai l’impression que l’on se surpasse, je suis tellement content. Cette année, nous avons des artistes comme Sandra Chevrier (ci-dessus), dont ça sera la 3e ou 4e murale, et ça fait déjà deux ans que l’on parle de l’avoir au Festival et voulait se faire les dents sur d’autres murs dans d’autres festivals comme NuArt Festival en Norvège et Pow! Wow1 à Hawaii  avant de revenir dans sa ville à elle. Il va également y avoir Ben Eine  (ci-dessous) l’Anglais, figure marquante et presque historique du graffiti anglais, qui est du même âge que les Sweet Tooth et Banksy de ce monde. Donc c’est vraiment cool d’avoir quelqu’un de cette « Original Gang » là qui sera à Montréal. Et Ben Eine est expert pour son lettrage et et ses messages parfois irrévérencieux, mais très bold. D’ailleurs Barack Obama a acheté une pièce de lui qu’il avait mis dans la Maison-Blanche lors de son mandat comme président des États-Unis d’Amérique. 

Festival Mural 2018 - Ben Eine

Je me demande si elle y est encore 😉

Non, je crois qu’il l’a ramené. D’ailleurs Barack Obama est un grand d’art (NDLR Shepard Fairey a fait son affiche Hope pour la campagne présidentielle de 2008) autant pop que street. 

C’est quand même un gars de la rue au départ

Oui, et Ben Eine, tu vas voir, c’est tout un personnage et Tristan Eaton, ça fait des années que l’on essaie de l’avoir, et enfin Montréal est prête pour lui. Nous avons de grosses pointures, autant internationales que locales cette année. 

Si je reviens un peu, aux murales, et si l’on bifurque un peu sur la durée de ces dernières dans le temps. Nous sommes en face du Parc Ethel Starck, si je me rappelle bien, il y avait des murales sur ces murs non?

En fait, non, il y en a toujours eu juste une. Ce n’est pas la plus voyante, car elle a été conçue de façon très sobre. 

Et est-ce que c’est difficile ça, la durabilité des murales? 

Oui, car à moins que tu fasses une statue de bronze ou d’un métal extrêmement durable, ton oeuvre ne peut pas perdurer dans le temps. 

On voit des affiches publicitaires «Drink Coca-Cola » ou « Le Devoir » sur certains édifices, ça dure pourtant non? 

En effet, mais tu sais la raison pour laquelle on voit toujours ces « peintures » là, c’est qu’à l’époque, il y avait beaucoup de plomb dans la peinture, et le plomb fait que la peinture est conservée plus longtemps. Ce que l’on voit souvent, c’est le blanc, car il y avait une plus grande concentration de plomb dans la couleur blanche. C’est donc pour cette raison. Mais maintenant, nous n’avons plus le droit de prendre du plomb dans nos murales, et avec raison bien sûr, mais c’est certain que les murales sont limitées dans le temps, pour plusieurs raisons, soit parce que la maçonnerie était déjà défaillante et l’on a accepté que le canevas ait du vécu. D’ailleurs certains artistes aiment peinturer sur des surfaces qui ne sont pas propres voir impeccables, ils aiment quand il y a une texture, un signe du temps, une empreinte qui donne du caractère au canevas, il y a également la température (froid / chaud) qui va faire en sorte que certaines couleurs vont « chipper » comme on dit, donc des rafraîchissements doivent être faits. Il y a également le développement urbain. Par exemple, certains espaces qui sont vacants pour observer certaines murales sont appelés à être occupés par des développeurs qui vont faire des condos. On a déjà perdu quelques murales de cette façon. 

Mais en même temps, ça démontre également une certaine vitalité du secteur non? Il doit y avoir un certain équilibre?

Oui, il doit toujours y avoir un contre balancement. Je prends par exemple le quartier Wynwood à Miami. C’est un secteur qui était semi-industriel, pas du tout stimulé économiquement, pas de commerces locaux, à part un restaurant de poulet jerky, tu vois un peu le concept. Et il y a des promoteurs qui ont invité les artistes à venir peinturer sur les murs et ça a fait boule de neige et maintenant l’art a ajouté une valeur au voisinage, qui est devenu un des endroits à voir et à ne pas manquer à Miami, ce qui a fait que le secteur a été stimulé d’une façon exponentielle. On parle de buildings qui, en 2008 valaient 200 000$ dollars qui ont été revendus en 2017 à 20 millions, et ce n’est même pas de l’exagération. Il y a de l’intérêt dans le quartier à cause de l’art, mais si on développe trop, on vient de tuer à la racine ce qui a tué ce voisinage cool et intéressant, donc c’est important de ne pas couper l’arbre qui donne ces fruits-là et d’où l’importance de la balance. Mais c’est bien rare que les promoteurs soient impliqués dans la curation et inversement. Donc, la source se tarit et les artistes qui ont fait ce que cet endroit est devenu vont migrer et recommencer ce processus. Donc, on espère que ce n’est pas ce qui va arriver sur St-Laurent, mais on a la chance que l’artère a déjà été gentrifiée dans les années 1990-2000, donc on a vraiment atteint un plafond, donc on ne peut pas selon moi aller faire pire que ça. 

Il manque un peu de résidents sur St-Laurent pour faire une bonne mixité et faire revivre la rue non?

Oui, et en même temps, c’est devenu un espace pour les marchands et le divertissement. On a vu ce que les citoyens et le divertissement peuvent donner, qui peuvent être des irritants envers l’un et l’autre, ce qui a fait en sorte que le Divan Orange a dû fermer ses portes. C’est sûr que comme dans n’importe quoi, la même balance doit rester. Mais je pense que St-Laurent est en train de renaître de ses cendres comme un Phénix et que dans les prochaines années, nous allons voir un shift. Et j’ai l’impression que l’entièreté de St-Laurent va devenir intéressante, pertinente et viable. La fermeture récente de certains endroits démontre peut-être une transition dans l’auditoire qui fréquente le boulevard St-Laurent et les gens veulent autre chose également. Je veux dire, les gens changent, leurs comportements changent et on le sent dans le type d’offre un peu partout à Montréal et je pense que je suis vraiment content d’avoir participé à cette relance de cette artère commerciale avec des gens fantastiques comme Glen Castanhiera qui était le directeur général de la Société de Développement commerciale du Boulevard St-Laurent (maintenant à Projet Montréal), et Tasha Morizio qui a pris la relève, et fait un travail hors pair. La ville qui nous épaule également. Nous n’avons pas l’impression de travailler tout seuls, on voit que les gens aiment le produit et qu’ils se placent derrière nous et c’est simplement une question de temps et qu’il y a toujours un apprentissage également et une certaine éducation à faire, mais on sent que nous n’avons pas autant de barrières que nous en avions la première année. 

Pourquoi avoir choisi St-Laurent au départ? Vos bureaux étaient à cet endroit?

Non du tout, nous bureaux étaient sur Beaumont dans Parc-Extension et l’on cherchait un endroit pour faire un festival / un rassemblement de murales, une célébration à ciel ouvert et on  avait regardé le Mile-End pour commencer, on avait recensé tous les murs du Mile-End. C’était hyper intéressant pour plusieurs raisons. Et un soir, nous sommes passés par St-Laurent, et nous sommes tombés sur ce stationnement entouré de murs et on s’est dit que ça serait idéal pour le festival. Et parallèlement, le DG (Glen Castanheira) avait entendu parler de notre intérêt à faire un festival et on l’a rencontré et nous lui avons présenté le projet. Il nous a dit : « Les gars, j’ai envie que vous preniez plus que le stationnement, j’ai envie que vous preniez St-Laurent au complet. Je vais vous donner (ce qui était à l’époque) la vente trottoir, vous aider à la purifier ». Il faut dire qu’il y avait beaucoup de marchands itinérants à l’époque, c’était dénaturé, c’était rendu laid. Donc, avec son aide, nous avons purifié toute l’offre marchande sur St-Laurent et on a repris l’identité, la Frénésie de la Main que ça s’appelait à l’époque, pour la renommer le Festival Mural. On a pris en charge le branding, la stratégie avec les gens d’Écorce (maintenant Featuring) à l’époque et c’est ça.

Pour nous, ça faisait beaucoup de sens, car St-Laurent, c’est un peu le « Ground Zero » de Montréal, le point de départ. Donc si Mural a à prendre de l’expansion, c’est le meilleur endroit où nous pouvons nous installer. On trouvait que cet axe était représentatif de Montréal qui séparait les anglos des francos historiquement, qui est devenu la terre d’accueil des immigrants qui ne fittaient ni chez les français ou chez les anglais et se retrouvaient en ce centre qui a créé cet espèce de melting pot hyper culturel qui était selon nous le contexte idéal pour les murales. Donc là, la richesse du patrimoine se lie à la richesse culturelle et politique et on rajoute à ça une couche d’art qui fait en sorte que tu te dis tabarouette cette rue-là est fantastique et mérite d’être reconnue à l’international et c’est une des raisons de Mural, c’était de créer une fenêtre mondiale sur Montréal, sur la scène créative québécoise et vice versa, de permettre au talent québécois de se faire voir à l’extérieur et d’éventuellement de développer une notoriété qui va leur permettre de sortir leurs pratiques de nos frontières. 

C’est super intéressant de voir ce point de vue. Tu n’as pas peur justement que quelqu’un achète ce stationnement et en fasse un développement immobilier? 

Absolument, c’est sûr. Le prix est tellement exorbitant, plus de 10 millions de dollars, mais encore là, c’est spéculatif.

 

Je pense que St-Laurent est en train de renaître de ses cendres comme un Phénix
et que dans les prochaines années, nous allons voir un shift.
Et j’ai l’impression que l’entièreté de St-Laurent
va devenir intéressante, pertinente et viable.

Il me semble que j’en ferais un parc. 

C’est sûr que l’on aimerait en faire quelque chose, et ça peut devenir un centre de diffusion tellement intéressant. Oui c’est un stationnement, et oui c’est nécessaire pour les commerçants, mais je pense que ce lieu devrait être protégé et devrait devenir un lieu de diffusion culturel et artistique où les gens à l’international, au même titre que l’espace Wynwood Walls dont nous parlions plus tôt, est un terrain entre plusieurs entrepôts qui a été protégé et rien ne peut se construire dans cet espace. Il n’y a pas de développement qui se fait à cet endroit ce n’est qu’une galerie à ciel ouvert, et des gens y vont chaque jour, car c’est un endroit protégé et ça a été revendiqué comme tel et c’est reconnu comme une attraction et c’est gratuit! 

En même temps ça pourrait amener des gens à arrêter à cet endroit. Car St-Laurent manque d’endroit où les gens peuvent s’arrêter et jaser. 

En effet, on le voit avec le Parc du Portugal, c’est très populaire et il y a toujours des gens qui sont assis  cet endroit, la halte piétonne qui est éphémère fonctionne à plein régime et ça démontre donc un besoin pour des haltes. Imagine tu si la halte pourrait t’apporter quelque chose de culturel, d’intéressant, une valeur ajoutée à ta visite. Qui te permettrait non seulement de t’asseoir, mais aussi de prendre des photos, d’en parler, de toi même devenir ambassadeur de ce lieu-là question que les gens disent: « C’est où ça? Je veux y aller moi aussi! »

Également avec le Collège Salette qui s’installe dans les anciens bureaux d’Ex-Centris, je trouve que ça vient ajouter une voix créative très pertinente qui vient renforcer l’ADN créatif du secteur et qui en fait un pôle de plus en plus culturel. Ça pourrait être ça. Entre là et Ubisoft, ça pourrait être cette espèce de route des jeunes créateurs montréalais et aussi un terreau fertile  une mixité internationale où l’on pourrait recevoir des gens en résidence de partout sur la planète, ce qui viendrait vanter les mérites de Montréal. Autant pour son hiver que pour son été. 

Nous sommes en train de partir un projet là!

Ouin, comme d’hab!   

Mais je crois que ça pourrait être intéressant de pousser cette idée plus loin. 

C’est sûr que l’on est là, ça fait plusieurs années que nous la poussons et c’est quand même bien avancé. C’est certain que j’ai hâte que ça se concrétise et que l’on puisse annoncer quelque chose. Dès que l’on a débuté la première édition, nous avons vu le potentiel et nous avons commencé à plancher sur le projet, qui pourrait être bénéfique pour le Festival Mural, mais aussi pour le secteur et qui viendrait « détemporaliser » le festival et qui ferait que ça serait à l’année longue que le lieu pourrait être accessible. 

Que ce ne soit pas seulement durant 2 semaines annuellement finalement

Exactement! C’est sûr que durant les deux semaines, il y aurait un pic incroyable, mais après il faut que ça continue. Il pourrait y avoir plus de galeries dans le secteur, des créateurs, des ateliers, etc. Une extension du Mile-End quoi! C’est sûr que là, ça implique qu’il faut faire bouger les choses au niveau politique et responsabiliser les propriétaires, soit les obliger ou du moins les responsabiliser où à entretenir leurs immeubles. 

Si nous continuons sur le sujet du Festival Mural 2018, qu’est-ce que les gens doivent voir cette année?

Écoute, c’est sûr qu’officiellement ça débute le 7 juin , les artistes vont commencer le 6-7 juin  faire leurs premiers tracés. Donc ceux qui veulent voir la création d’une murale en direct peuvent venir chaque jour et verront une progression dans le travail de tous les artistes. C’est intéressant de voir le produit fini, mais c’est tellement intrigant et stimulant de voir le processus créatif et c’est tellement différent que ce soit les gens qui viennent du portrait que les gens qui viennent du graffiti ou des beaux-arts même. Ils sont tous leurs façons de faire. C’est gratuit et accessible 24/7. 

Sinon, il y a plusieurs expositions qui seront mises en oeuvre durant le festival dont celle de Ricardo Cavolo à la Station 16, qui sera intitulée Cambiamento qui veut dire changement en italien. Ce sera une expo d’une trentaine d’oeuvres originales. Très colorées, très iconiques.

Les gens pourront acheter les oeuvres? 

Festival Mural 2018 - Kate Raudenbush

Oui, il y aura également des déclinaisons sous forme de sérigraphies qui seront disponibles. Il y aura également plusieurs expositions avec différentes thématiques. Le sketch show, le show Canadian Tuxedo qui sont des oeuvres sur jacket de denim, il y aura également la forêt magique de Lululemon qui sera mise en place une nouvelle fois, qui fait fureur, car elle est complémentaire à l’offre artistique et musicale que l’on a. C’est vraiment la contre-balance du lieu principal où là c’est musique et soirées avec Hennessy, alors que c’est plutôt détente dans la forêt magique. Il y aura également un habillage artistique qui sera fait par l’artiste américaine Kate Raudenbush (ci-dessus), que nous avons rencontrée à Burning Man, qui sera fait. Comme je disais plus tôt, les grands événements musicaux extérieurs seront à ne pas manquer et sont encore gratuits grâce à la contribution de nos partenaires, dont Fido. La liste des artistes est disponible sur le site, et on prie pour que le beau temps soit au rendez-vous, car c’est quand même un festival extérieur.

Merci beaucoup André et ne manquez pas le Festival Mural 2018 du 7 au 17 juin prochain. Découvrez la programmation en visitant le site web.

 

Président, Éditeur et Rédacteur en chef de Gentologie.

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