36e Coupe de l’America : Le départ est lancé!
Si vous êtes un amateur des sports nautiques, La Coupe de l’America, l’un des plus anciens et des plus spectaculaires trophées sportifs internationaux conjuguant histoire, innovation et prestige, vous dit certainement quelque chose. Depuis 1851, et malgré une féroce rivalité, seuls quatre pays dont la Suisse figurent au palmarès du légendaire duel de voiles. La compagnie OMEGA embarquera dans l’aventure pour la première fois en 1995 en soutenant le Team New Zealand, mené par le grand navigateur Sir Peter Blake. Elle amène à l’équipe, ses valeurs d’excellence et de précision. La victoire des Kiwis cette année-là a résolument préfiguré le rôle tant convoité de chronométreur officiel ensuite endossé par OMEGA en 2000 et 2003. Aujourd’hui, l’histoire se répète. En effet, OMEGA est de nouveau sur les mers de Nouvelle-Zélande pour égrener les secondes de la 36e édition de l’épreuve.
La Coupe de l’America: L’apogée de la voile
De la fin du XIXe à nos jours
Disputée pour la première fois en 1851, la Coupe de l’America précède de 45 ans les Jeux olympiques modernes. Affectueusement surnommée « Auld Mug » (vieux pichet), la coupe tant convoitée est aussi le plus ancien trophée du sport international. Depuis 170 ans, l’Aiguière d’argent — haut de 27 pouces et façonné de 134 onces d’argent sterling — est la source des rivalités les plus féroces et des duels les plus spectaculaires. Car il faut cumuler les victoires pour remporter le prix. C’est très simple, la seconde place n’existe pas — soit vous gagnez, soit vous perdez.
Cap sur la précision
Les équipages en compétition peuvent se fier sur le chronométreur officiel de cette année, OMEGA, qui s’est forgé une solide réputation d’expert de la précision, à la fraction de seconde près. La Maison peut également se targuer d’avoir réalisé une performance sans faille lors des régates de 2000 et 2003, et d’avoir été le chronométreur officiel de presque tous les Jeux olympiques depuis 1932. Au gré des années, nombre de marins aventureux se sont fiés à l’implacable précision des chronomètres de marine signés OMEGA, dont la légende française de la voile, Eric Tabarly, vainqueur de la course transatlantique en solitaire (OSTAR) en 1964 et 1976. Depuis, la Seamaster d’OMEGA, robuste et étanche, n’a cessée de faire ses preuves. Aujourd’hui, parmi les liens entre l’Horloger et le monde de la navigation l’on compte des partenariats avec les compétitions les plus prestigieuses et leurs plus grands challengers.
Un trophée unique!
Offert pour la première fois sous le nom de Coupe de Cent Guinées, le 20 août 1851, par le Royal Yacht Squadron de Grande-Bretagne pour une régate organisée autour de l’île de Wight, le trophée a été ensuite rebaptisé Coupe de l’America en hommage au bateau victorieux — America —, une goélette new-yorkaise de 30 mètres. Dès nos jours, les goélettes sont toujours à flot, mais généralement barrées par les spectateurs de l’événement. Quant aux monocoques AC75 qui fendent aujourd’hui les eaux, ils jouent dans une autre catégorie. Ils volent — littéralement, à près de 50km/h ! Parmi leurs caractéristiques uniques, notons les deux foils en T inclinés à bâbord et à tribord, l’absence de quille et la grand-voile à double profil et semi-lattée.
Au coeur de la course
Voici comment se dérouleront les confrontations de 2021 en match racing. Le parcours, dans le port de Waitemata, à Auckland, mesure près de 1,7 mille nautique (environ 3 km) pour une largeur de 0,5 à 0,8 Mn de large (0,9 à 1,5 km) — les monocoques doivent rester précisément dans les limites fixées tout au long de la course. Depuis le 0 mars, le Defender Emirates Team New Zealand affronte le vainqueur de la PRADA Cup, Luna Rossa Prada Pirelli Team, dans un match de 13 courses. La première équipe à marquer sept points lèvera la fameuse Aiguière d’argent, et deviendra de facto le Defender de la 37e de la Coupe de l’America.
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