Nicolas Duvernois : LE PUR DRAGON
Je dois dire en commençant cette entrevue que je connais Nicolas Duvernois depuis assez longtemps, alors que sa bouteille de PUR Vodka n’avait pas la même forme, logo et couleur. Bref, il y a très longtemps. Je lui ai rendu visite en ce début d’année afin de savoir ce qui s’en venait en 2019 pour celui que l’on pourrait nommer le chirurgien du Québec inc. 2.0 tant ses initiatives ont remis de l’avant l’entrepreneuriat. Voici notre rencontre.
L’année 2019 est maintenant arrivée Nicolas, une grosse année en perspective pour toi avec la nouvelle que tu as reçue en fin de 2018, une arrivée permanente aux dragons, la sortie de l’édition 1 Autographe de PUR Vodka, j’imagine que pleins d’autres projets dont des éditions de romeo’s gin. Donc, toi qui as toujours été entrepreneur dans ta vie, je lisais dans ton livre, que depuis que tu étais jeune tu avais des idées un peu folles dans tes multiples projets que tu écrivais. Comment est-ce que c’est d’être maintenant d’être un dragon, et d’être rendu là, le parcours, comment ça se vie d’être maintenant le mentor de ce qui t’inspirait au départ.
Je te dirais que c’est une suite logique de toutes mes implications au cours des dernières années avec Adopte INC. (NDLR qui ont dévoilé les lauréats 2019 lors d’Expo Entrepreneurs 2019), le cercle d’investissement Québec, l’association des clubs d’entrepreneurs étudiants, je m’impliquais beaucoup déjà dans tout ce qui est relève entrepreneuriale, tout ce qui est entrepreneur émergent, donc vraiment une suite logique de devenir dragon, j’ai été invité l’année dernière et j’avais beaucoup aimé mon expérience et ils m’avaient beaucoup aimé donc le fit était naturel.
Parce que c’est quand même la pression aussi avec un investissement financier ?
Oui, ça te pousse à te poser plus de questions à faire mieux ta recherche, ta réflexion. Aider quelqu’un, c’est différent qu’investir en quelqu’un. Je mets autant de sérieux dans les deux démarches, mais c’est sûr qu’avec l’investissement, tu as du sang dans le terrain de jeu. Donc il faut prendre ça au sérieux, comme on achète une maison, on veut qu’elle soit en bonne santé structurelle, quand on voyage on veut qu’il fasse beau alors quand on investit dans une entreprise, on veut qu’elle réussisse.
Donc, ça, c’est un de tes projets. On sait que tu es un des propriétaires de romeo’s gin et PUR Vodka (récemment renommées Duvernois Inc. tel qu’appris dans le magazine Les Affaires), comment ce parcours entrepreneurial à est-il en lien avec l’émission « Dans l’Oeil du Dragon » ? Je sais que c’est une suite logique par rapport à l’entrepreneur que tu es, mais par rapport au produit, qu’est-ce que ça va amener aux produits de Duvernois Inc. que tu sois présent à l’émission ?
Je te dirai ce que j’aime dans cette saison des dragons, c’est que c’est le nouveau Québec inc. c’est 4 jeunes entrepreneurs entre 38 et 42 ans, j’ai la chance d’être le plus jeune des dragons et quatre jeunes entrepreneurs bien de leur temps, on a 14 enfants à 4, donc ça fait 4 produits de consommation aussi soit Bio-K+, Prana, Chocolats Favoris et moi. Je trouve que c’est un beau message qu’on envoie. Pour être dragon, tu n’es pas obligé d’avoir fait 50 ans de carrière. Aujourd’hui, les succès se bâtissent relativement plus vite à cause de tout ce qui est dû à l’accélération et les nouvelles technologies, aux réseaux sociaux pour la publicité. L’entrepreneuriat n’a jamais été plus à la mode que ça, donc, qu’est-ce que ça va faire pour nous tous, pour une touche je crois que ça va montrer qu’il y a un nouveau Québec inc. qui est prêt à prendre de plus en plus de place, qu’il y a des gens qui bâtissent de beaux succès, des nouveaux succès puis je trouve ça l’fun parce que c’est aussi un nouveau type d’entrepreneuriat. Je connais bien les trois autres dragons, et c’est trois dragons qui s’impliquent énormément dans la société et depuis le jour 1, pas juste une fois qu’ils ont réussi. Donc ça, c’est le fun.
Comme Dominique (Brown de Chocolats Favoris) qui a fait récemment une sortie sur le manque de main-d’œuvre.
Exactement, il parle beaucoup pour la rareté de la main-d’œuvre, il est porte-parole pour le concours ose entreprendre, un concours entrepreneurial, il fait des conférences à droite à gauche, à peu près la même affaire pour moi et pour les autres filles aussi, Isabelle arrive avec un bagage tout aussi intéressant, Marie-Josée je la connais bien, puis j’ai hâte que le monde la découvre. Elle a une vision du monde des affaires à l’extrême gauche de ce qu’on peut penser.
C’est la PDG de Prana ?
Exactement, sa méthode de gestion est très différente et c’est très intéressant ce qu’elle fait.
Et justement par rapport à ça, ce sont sûrement des contacts qui sont assez incroyables ! Est-ce qu’on va voir des partenariats entre les différentes entreprises, c’est certainement quelque chose de possible ? Je ne dirais peut-être pas une vodka au chocolat, mais bon.
Écoute, avant même de savoir que j’allais devenir dragon, j’étais et je suis encore consommateur des trois produits. J’ai du Prana plein dans le garde-manger, j’ai du bio-k pour enfants et pour adultes et bien sûr défendu sûr, j’ai du chocolat pour la fondue ! Franchement moi je suis juste content d’être sur ce panel-là ! Moi je suis fan des entrepreneurs, on va vraiment s’amuser, on va être très agressif envers les autres lorsque l’on va vouloir investir dans une entreprise. Mais on va s’amuser beaucoup.
Justement, les réseaux sociaux c’est quand même quelque chose qui n’est pas évident lorsque l’on est à la télé, c’est une autre game !
C’est sûr que c’est une autre game dans le sens où là tu es vraiment dans l’œil du public, il y a pas loin d’un million de personnes qui écoutent ça par semaine. C’est sûr que ça a été pris en considération, j’en ai parlé à ma femme (Karolyne Duvernois, co-propriétaire de Duvernois Inc.) puis je te dirais que ça te met une pression supplémentaire, tu n’as pas le droit d’avoir un pied qui dépasse la ligne, parce que tout de suite on va dire le dragon Nicolas fait si, le dragon Nicolas fait ça. Vu que je n’ai pas de squelettes dans le placard je suis très content, mais c’est ça va être une réalité que je vais apprendre à vivre avec. Je jouis déjà quand même d’une belle popularité donc je suis très privilégié et le monde est très respectueux envers moi donc on verra.
Justement, par rapport à cette popularité-là, les conférences le livre justement, dont je parlais tout à l’heure, est-ce que tu as des projets d’aller plus loin avec ça ? Est-ce qu’il y a un projet d’un deuxième livre ?
Écoute, j’écris dans Les Affaires normalement une fois par semaine donc aujourd’hui (NDLR Jour de l’entrevue) c’est ma 166e chronique de suite qui sort. Donc, je dirais définitivement oui à un deuxième livre, j’adore écrire, j’adore écrire pour le journal Les Affaires, c’est vraiment pour moi une des plus belles publications au Québec, même au Canada et je suis très très fier de pour Les Affaires, donc c’est certain qu’il va y avoir un deuxième livre je te dirais même qu’il va y en avoir un troisième parce que j’adore ça, et tant que le monde vont vouloir me lire, bien je vais continuer à écrire.
C’est vraiment passionnant de t’entendre parler de tous ces projets. Tu as maintenant deux filles, qu’est-ce que ça change dans le portrait de la relève entrepreneuriale ? Est-ce que tu y penses un peu ?
Je te dirais non parce que mes filles sont très jeunes, 3 ans et 1 an, sauf que c’est sûr qu’elle connaisse l’entrepreneuriat, de ce qu’elles peuvent comprendre de l’entrepreneuriat. Je ne leur mets pas de pression, si elles veulent être danseuse de ballet jazz je veux qu’elle le soit, même chose si elles veulent être professeur. Je ne les oblige pas du tout à devenir entrepreneurs, je ne mets pas du tout de pression non franchement. Moi je veux que mes filles soient heureuses, donc on est heureux quand on fait ce qu’on aime.
Aussi, ce qui est bien, c’est qu’avec tes deux nouvelles collègues aux dragons, tu as des modèles féminins de relève entrepreneuriale.
Oui, ça, c’est le fun parce qu’il n’y a pas énormément d’exemples d’entrepreneuriat féminin. On en a quelques-uns dans Adopte inc. qui sont de super entrepreneures.
Il y a justement ta collègue dans Adopte inc.
Oui, Anne Marcotte, mais il y en a aussi dans les adoptées, Judith Fetzer de Cook It, Sophie Boyer de Audvik, il y en a plein qui sont très très inspirantes qui, font de belles choses, mais il faut faire sa place en affaires, il faut foncer, il faut cogner aux portes, il faut donner bien des poignées de main, qui ne servent souvent à rien, mais ce n’est pas grave, tu laisses un peu ton ADN à droite et à gauche et après peut-être qu’un moment donné ils vont penser à toi et tu vas pouvoir te faire une place.
Nicolas Duvernois: La PUR VODKA Autographe Édition 1
Quand on parle de donner des mains et de foncer, tu as sorti juste avant les fêtes la PUR Vodka Autographe édition 1, une première avec Michel Jodoin. Comme je disais en introduction, on s’est connu lors d’une rencontre dans une ancienne entreprise de cidre de glace. Mais est-ce que c’est toujours quelque chose qui te trottait en arrière de la tête de faire quelque chose avec le cidre de glace ?
C’est notre vice-président, Stéphane Rochefort (NDLR Qui travaillait à l’entreprise de cidre de glace où j’ai connu Nicolas) qui voulait un peu réinventer la vodka aromatisée. Je suis énormément reconnaissant parce que c’est un produit qui, selon moi, établi de nouveaux standards de qualité, c’est un produit absolument exceptionnel, ça me fait un peu la peine qu’il soit en édition limitée, je suis maintenant réfléchir à voir comment il pourrait demeurer sur les tablettes en tout temps. On va voir ça, c’est le public décide, mais ce produit-là est tout simplement exceptionnel.
Ce qui est plaisant avec ce produit, pour l’avoir goûté à la SAQ de la Montagne lors du lancement c’est que c’est pas une vodka sucrée, contrairement à la plupart des vodkas aromatisées. Comme tu disais, Stéphane a fait un super job là-dessus.
C’est un produit naturel, donc pour nous c’est vraiment de la vodka, donc du maïs et de la pomme. Maïs, eau, pommes, point final.
Après avoir fait ce processus, est-ce que ça te fais réfléchir à faire la même chose avec le gin romeo’s ou pas du tout ?
Pour romeo’s, on s’amuse surtout avec l’image de marque, la recette est tellement bonne, tellement populaire que l’on n’ose pas y toucher, mais la vodka, ça se marie bien ça se marie bien avec tout, donc c’est pour ça qu’on a lancé une série que l’on espère répéter chaque année avec un producteur local différent donc on verra cette année c’est quoi, mais je sais déjà que ça bouillonne dans la tête à Stéph. Mais un projet à la fois, un produit à la fois là, on l’a lancé le 15-1 7 décembre, donc on est encore période de lancement donc pour on va faire un blitz de dégustations à la SAQ cet hiver. Je veux vraiment faire découvrir ce produit parce que c’est un produit exceptionnel.
Et si l’on revient à romeo’s gin, qui vient de célébrer son 2e anniversaire, comment ça évolue dans cette direction-là ? On sait que vous avez eu un énorme succès avec les canettes, un succès au-delà des espérances.
C’était malade ! Pour romeo’s gin, on a vraiment le vent dans les voiles, là on vient de recevoir une commande record en Europe, on a plusieurs pays qu’on ouvre avec romeo’s gin et c’est un gros succès et cote à regarder la tête, c’est le gin le plus vendu au Québec, un beau succès donc on pousse très fort, on lance en Ontario en mars-avril donc ça c’est dans 200-300 LCBO et nous sommes aussi meilleurs vendeurs dans quelques autres provinces.
Justement avec ces produits qui t’ouvrent les portes sur d’autres marchés comment comment est-ce que tu trouves ça être présent partout ? Est-ce que c’est ce que tu voyais au départ ?
C’est plus complexe que je pensais, dans le sens je savais que ça allait être très complexe, mais un nouveau marché ce n’est pas juste un nouveau marché, c’est le double de job, deux autres marchés tu triples de job, trois autres marchés, tu quadruple de job, etc. Quand tu es dans 10 marchés, tu as 10 fois la job à faire parce que ce n’est pas vrai que tu lances un produit et que tu ne donnes pas d’amour et que ça fonctionne. Il faut donner autant d’amour sur tous nos marchés et ça, c’est un grand défi.
Intéressant. C’est comme si tu donnes de l’amour à 9 marchés et que tu en oublies un, surtout au Québec avec le nombre de gins
Oui, chaque quart d’heure il y en a un qui sort, donc il faut rester à l’affût et toujours on top of our game comme on dit !
Est-ce que c’est difficile ça justement ? Je sais que vous êtes dans les meilleurs vendeurs en SAQ, est-ce que c’est un défi de voir de la concurrence comme ça parfois ?
La concurrence te pousse à toujours être sur tes gardes et à toujours vouloir faire mieux, différemment, plus vite. Je te dirais que toute entreprise rêve d’être un monopole (rires) pas de compétition est la meilleure compétition, mais je te dirais que c’est vraiment correct et de la compétition, j’étais le premier un fait quand je regarde ça je me sens un peu, pas un peu, je me sens très fier de voir que j’ai bâti une industrie qui, en dix ans, a pris une expansion phénoménale ! J’étais le premier aujourd’hui on est peut-être 30, c’est fou et je suis un jeune ! C’est pas comme quand je te disais à 80 ans : « J’étais le premier ». On a vendu la première bouteille de PUR Vodka il y a exactement 9 ans en janvier 2010 et 9 ans plus tard, il y a une trentaine de producteurs ! C’est hallucinant !
Plus pour le gin que pour la vodka ?
Oui, le gin c’est la folie furieuse ! Quand je dis qu’il y en a un nouveau par quart d’heure, ça ne doit pas être loin de la vérité.
Et puis justement à quoi peut-on s’attendre de Duvernois Inc. dans la prochaine année ? Tu parlais d’une seconde série Autographe.
Certainement, je te dirais que c’est surtout une année d’internationalisation, comme on a ouvert beaucoup de marchés l’année dernière, on va continuer cette année tout en continuant à donner autant d’amour que l’on peut et qu’on veut au Québec. On devient un des plus gros, sinon le plus gros producteur indépendant au Canada. Chaque année, on double !
Est-ce un challenge de toujours garder le rythme ?
C’est certain que c’est essoufflant, les produits s’accumulent, les nouvelles idées, de nouveaux projets, donc c’est beaucoup de travail, énormément de travail. Les gens sous-estiment le travail derrière une entreprise comme la nôtre. Des nouveaux employés qui font que l’on doit faire des rénovations dans le bureau parce qu’il y a un manque de place. On vient d’investir pas loin d’un million de dollars en équipement avec le cidre de Michel Jodoin, pour une nouvelle cuverie pour l’automatisation, pour une nouvelle ligne de production pour les canettes, c’est gros ce que l’on a mis là.
Parlant de production, est-ce plus complexe justement avec ce qui se passe aux États-Unis avec l’aluminium ?
C’est sûr qu’il y a eu une rupture de canettes qui a fait en sorte qu’on n’avait pas beaucoup de canettes en notre possession pour le temps des fêtes malheureusement. On a repris le débit, mais on va être prêt pour mars. Quand tu repousses de deux mois finalement ça, touche quatre mois. Donc c’est un peu plate, mais on va être prêt et on va réussir. Mais ça m’a fait chier, ça m’a fait chier. Ce n’est peut-être pas un beau terme à dire, mais penser recevoir des centaines de milliers de canettes en novembre pour remplir la SAQ et se faire dire non, ça va être en février. Quand on connaît l’importance et l’influence du temps des fêtes sur les ventes c’est désastreux, mais ce n’est pas juste nous.
Et justement, par rapport à ce qui se passe au sud de la frontière par rapport au commerce, ça touche l’internationalisation de Duvernois, est-ce que c’est quelque chose qui te préoccupe ?
Énormément, c’est le plus grand marché au monde et donc le plus grand marché au monde pour les spiritueux. C’est un marché qui est à 60 kilomètres d’ici avec presque 400 millions de consommateurs, c’est clair et net que les États-Unis sont sur notre radar en 2019.
Vous étiez à Las Vegas à une certaine époque si je me rappelle bien ?
Oui, mais on est très frileux en ce moment parce qu’on sait jamais comment leurs dirigeants vont changer la loi du jour au lendemain, donc effectivement vouloir investir massivement dans un marché instable c’est risqué. On suit l’évolution de très près, mais je te dirais que nos priorités cette année, c’est vraiment l’Ontario, Londres et Paris et puis les États-Unis, on suit ça de près, mais je ne peux pas investir de l’argent et ne pas être sûr de ce qui se passe.
C’est ça qui est tough, c’est un gros dilemme.
Oui, surtout pour les produits comme les nôtres où il peut monter une taxe du jour au lendemain, encore l’histoire des canettes. On verra, un pays à la fois, et on en a beaucoup sur la planche. On a lancé au Japon l’année dernière. Ça aussi, c’est un pays qui est très intéressant développer. On commence à être dans plusieurs pays, l’Australie sous peu, les distances sont énormes, ça rend le travail plus complexe. On reçoit les courriels la nuit, etc.
Tu étais en Allemagne pour le Bar Convent à Berlin.
Oui exactement, on a également lancé au Danemark, l’Espagne très bientôt, c’est quelque chose.
Wow, c’est vraiment intéressant, nous allons terminer avec notre questionnaire RDPMAG.
Ta ville préférée dans le monde ?
Ça dépend de la journée, j’ai plusieurs villes préférées dans le monde, mais j’adore Montréal, j’adore Montréal, c’est ma ville. J’adore New York, j’adore les grandes villes, j’adore Paris, j’adore Londres. Mais mon cœur est à Montréal donc oui.
Ton restaurant préféré ?
Le restaurant Béatrice sur Sherbrooke Ouest. Oui, c’est bon, OMG. Je leur fais confiance, je leur demande un beau morceau de viande pour 2 précoupé avec un bon Barolo, un Taittinger rosé en entrée avec des huîtres, Ah ils sont bon ! Ayayaye !
Et si on va sur la scène des cocktails, quel est ton bar préféré ?
Il y a tellement de bons bars à cocktails, c’est difficile d’en dire un. Je te dirais que j’aime beaucoup le bar à cocktails Château Frontenac, le 1608, parce que j’aime le Château Frontenac, j’aime le feeling d’être là-bas, j’aime le design, j’aime la vue du fleuve. Québec, c’est ma belle-famille qui est là, donc j’aime beaucoup cette ville-là. Parce que je suis en vacances si je suis là-bas. À Montréal, je vais peut-être prendre un cocktail, mais après, je rentre chez nous.
Ta voiture préférée ?
Étonnamment, je ne suis pas un gars d’auto, mais ce que j’aime c’est la technologie dans une voiture, c’est le confort. Là, je possède deux Infiniti, j’étais avec Audi avant et j’ai découvert avec Infiniti, une marque que je ne connaissais pas, mais quand je l’ai essayée, j’ai adoré ça. Mais j’ai une voiture préférée, c’est le QX 80 d’Infiniti, mais mon garage est trop petit, le camion est immense, c’est peut-être l’instinct de sécurité que je veux avec les filles et Karo, mais c’est le QX80.
Quelle est ta compagnie aérienne préférée ?
Air Canada définitivement. Moi je suis toujours sur les ailes d’Air Canada. Économie supérieure ou Classe Affaires, c’est top. Ça va partout. Écoute, je vais presque une fois pas mois en Europe. Non franchement, j’aime beaucoup Air Canada avec son service parfait, il faut être fier de ce qui se fait dans notre pays, ils encouragent l’entrepreneuriat, c’est un PDG qui sait vraiment où il va, c’est une entreprise qui est sous-estimée par les Canadiens, mais je crois, mais c’est vraiment un fleuron. C’est une entreprise qui était sur le bord de la faillite qui est aujourd’hui profitable. Les lounges d’Air Canada sont parfaits, je trouve qu’ils ont vraiment bien fait avec la nouvelle image, et nous on fait partie du Programme Air Canada Affaires Plus et il n’y a rien de plus simple que ça pour booker nos billets, des réductions, des accès aux lounges, etc.
Ton lieu préféré pour aller en voyage.
C’est tough ça, parce que je voyage beaucoup. L’Italie avec ma femme, le Sud avec les enfants, la France, la Bourgogne, ma famille est là-bas, le sud aussi parce qu’ils adorent ça jouer dans le sable, dans la piscine dans la mer. Pour un 3-4 jours, j’adore Vegas avec Karo, il y a de bons restos, on ne joue pas, il fait chaud. Pour un long week-end New York, c’est sûr sûr sûr. J’adore aussi aller au Saguenay, j’ai mon autre famille qui est là-bas avec les Monts-Valins avec la neige. Charlevoix j’aime beaucoup, Mont-Tremblant j’aime beaucoup les chalets. Encore une fois, ça dépend dans quel mood je suis, j’aime beaucoup voyager. S’il y a un endroit où je dépense beaucoup, c’est l’art et les voyages.
Ton lieu préféré pour magasiner ?
New York, parce qu’il y a tout, paris, j’aime beaucoup Selfridges à Londres, j’aime aller dans un endroit où ça va de l’entrée de gamme au très haut de gamme. Je veux de la qualité. Au fur et à mesure que tu évolues dans la vie, tu veux de la qualité. Des chandails qui me durent 4-5 fois non merci. La qualité il y a un prix bien souvent malheureusement, mais tu le laves 10-20-30 fois et ça va être beau. Mais je déteste magasiner, sauf les chaussures. Je suis maniaque de chaussures pour ça que je dis New York d’ailleurs par ce qu’il y a souvent des limited edition de Nike.
Ton lieu préféré pour déconnecter ?
C’est triste à dire, mais je ne déconnecte pas. Pour relaxer, je pense à comment bâtir une autre entreprise. Je n’arrive pas à déconnecter. J’aimerais vraiment te dire lire un Agatha Christie, mais après deux pages je suis en train de me dire comment je pourrais faire un musée Agatha Christie. Non j’y arrive pas ça c’est bon c’est un regret et une ambition, mais on choisit pas comment on est. Il y en a qui veulent faire du crossfit toute leur vie, ben moi je veux bâtir quelque chose pour ma vie.
Quelque chose sans quoi tu ne pourrais pas vivre ?
Ma femme, on a tout vécu ensemble, c’est la mère de mes enfants. C’est dur à dire, car mes parents non plus et ma sœur non plus je ne pourrais vivre sans eux. Mais ma famille immédiate, oui parce qu’à la fin c’est juste ça qui compte non?
En quelques mots, décris-moi :
Raffiné : le vin
Distingué : un musée le musée
Passionné : Par les idées.
Merci Nicolas, c’est toujours un plaisir.
Retrouvez les différents projets de Nicolas Duvernois sur le site web de son entreprise, Duvernois Esprits Créatifs, dont le la PUR Vodka Autographe Édition 04.
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