Le Vodka Martini de James Bond – La recette
Étant un grand passionné de James Bond, j’adore aussi son cocktail fétiche, le Vodka Martini. Par contre, comme je le fais rarement moi-même, j’ai tendance à en oublier la recette et elles semblent toutes différentes sur les sources consultées. Donc voici la recette du Vodka Martini de James Bond, au shaker et non à la cuillère évidemment.
L’histoire du Vodka Martini de James Bond
Croyez-le ou non, le vodka martini n’a pas toujours été un élément essentiel des escapades cinématographiques de Bond. Dans les premiers romans de Ian Fleming, le créateur de James Bond, la boisson préférée de Bond était en fait un gin martini, composé de gin Gordon’s, de vermouth et d’une tranche d’écorce de citron, plus près de la recette du Vesper Martini. Ce n’est que dans le troisième roman de Fleming, « Moonraker », que Bond commande pour la première fois un vodka martini. Selon la description de Fleming, le cocktail était « au shaker et non à la cuillère » le célèbre « Shaken, not stirred » en anglais et servit avec un zeste de citron.
Ce n’est qu’avec les films que le vodka martini est devenue le cocktail de choix de 007. Dans « Dr. No », le premier film de Bond, Sean Connery, le premier interprète de l’agent secret, commande ce cocktail devenu légendaire, lui conférant ainsi une place de choix dans l’histoire de Bond. Depuis, le vodka martini est apparu dans presque tous les films de Bond, souvent accompagnée de la célèbre phrase « shaken, not stirred » (au shaker et non à la cuillère).
Comment faire le cocktail iconique de 007
Certains se demanderont quelle vodka choisir. Bond, ou du moins les producteurs, n’ont pas été très fidèles en ce sens au fil des années comme le rappelle Ronald Georges dans cet article. Que ce soit Smirnoff, Finlandia, Stolichnaya (c’est ce que nous avons pris) et même Belvedere ont tenu le premier rôle dans le célèbre cocktail.
Pour le Vermouth, on a eu droit au classique Martini. Mais, nous ne pouvons pas ne pas vous conseiller le Noilly-Prat, un des meilleurs Vermouths sur le marché. Il y a aussi le Dolin Dry. Il en existe quelques versions locales, mais assurez-vous de bien choisir un vermouth sec de couleur pâle.
Pour les olives, j’adore les Pimento de Filthy (sur leur site web ou sur Amazon)
Les ingrédients
- 2 1/2 oz. (75 ml) de vodka
- 1/2 oz. (15 ml) de vermouth sec
- Olive verte
- Glace
Marche à suivre pour un martini au coquetelier (« shaker » en anglais) :
- Ajouter la vodka et le vermouth dans le coquetelier
- Remplir ce dernier de glace
- Secouer jusqu’à ce que le contenant soit très froid
- Filtrer dans un verre à martini précédemment refroidi
- Décorer d’une olive… ou d’un citron
- Enfiler votre smoking (optionnel)
- Déguster
Qu’est-ce qu’un Dry Martini ?
Le terme « dry » est un modificateur de cocktail courant qui signifie généralement une proportion plus importante de spiritueux à forte teneur en alcool par rapport à un mélange à faible teneur en alcool. Dans le cas du Martini, cela signifie plus de gin/vodka et moins de vermouth.
Les boissons « dry » ont souvent un goût d’alcool plus prononcé, bien que leurs proportions exactes varient énormément et dépendent souvent de boissons spécifiques et de goûts personnels. Il convient de noter qu’un Dry Martini n’omet pas totalement le vermouth, malgré le cliché qui consiste à demander aux mixologues de seulement « regarder la bouteille de vermouth ».
Pour le Wet Martini, c’est un martini avec un peu plus de vermouth, soit environ la moitié de la quantité de vodka/gin, environ 1 oz, soit 30 ml.
Dirty Martini: un martini auquel on a ajouté ½ oz (15 ml) de jus d’olive, et est décoré de quelques olives.
Envie d’essayer une variante très populaire de ce cocktail, découvrez l’Espresso Martini.